Un facteur compliquant la mission de la Coalition en Irak est le rôle caché joué par la Syrie dans le financement et le soutien à l’insurrection et l’incapacité des États-Unis à l’empêcher ou même à le reconnaître.
Beaucoup d’actuels ou d’anciens officiers de renseignement pensent que la Syrie aurait dû être incluse depuis longtemps dans l’« Axe du Mal », mais le département d’État, en s’appuyant sur quelques actes de coopération de la Syrie, considère que ce pays est un « partenaire » dans la guerre au terrorisme et ce, malgré une longue liste de tromperies et d’attaques qui ont commencé avec l’attentat à la bombe contre notre ambassade à Beyrouth en 1983, un crime jamais puni. On a également oublié le soutien au Hezbollah, la participation à l’attentat contre le vol 103 de la Pan Am, l’attentat contre les tours Khobar en Arabie saoudite en 1996. Colin Powell a assuré l’année dernière que la Syrie allait s’attaquer au terrorisme, mais elle n’a rien fait.
Aujourd’hui, la Syrie envoie des troupes en Irak, abrite les proches de Saddam Hussein, soutient les insurgés et ses services de renseignements ont participé à des décapitations. Il est temps de regarder la réalité en face et de faire cesser plus de deux décennies de complicité syrienne avec le terrorisme.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Syria’s murderous role », par William Cowan, Barbara Newman et Richard Carlson, Washington Times, 6 décembre 2004.