Cet hiver, le coût moyen du chauffage aux États-Unis devrait augmenter de 24 % par rapport à l’année dernière. Cette hausse est moins imputable à celle du prix du pétrole qu’à la dérégulation du marché de l’énergie. Elle pésera surtout sur les 12,5 % d’États-uniens vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Simultanément, l’administration Bush a décidé de baisser à nouveau l’allocation spéciale de chauffage attribuée au 30 millions de foyers à faible revenu (sur 110 millions de foyers au total) ; soit une baisse de 23 % depuis la prise de fonction de George W. Bush.
Loin de provoquer un mécontentement contre le gouvernement, cette situation devrait conduire les pauvres à soutenir l’aventure irakienne en particulier et les guerres pétrolières en général.