Les attaques contre Donald Rumsfeld offrent une bonne opportunité de revenir sur son bilan pendant quatre ans. Peu de temps après avoir commencé son second mandat de secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld a exprimé clairement son intention de poursuivre la transformation de la machine bureaucratique du Pentagone pour en faire une force capable de faire face aux menaces du XXIème siècle.
Face à d’énormes oppositions internes, Rumsfeld commença toutefois à faire accepter, à partir de l’été 2001 à la bureaucratie de la défense que la Guerre froide était finie. Il amorça des négociations extraordinairement compliquées avec nos alliés pour déplacer des forces basées dans des positions obsolètes en Europe et en Extrême Orient. Huit mois seulement après sa prise de fonction, il fit face aux attentats du 11 septembre et conduisit avec succès la campagne en Afghanistan. Cela ne l’empêcha pas de réorganiser notre armée pour la rendre plus agile, plus flexible et plus à même de combattre un ennemi non-conventionnel. Un nouveau personnel civil est arrivé au Pentagone pour apporter un esprit plus novateur et pour remplacer les militaires dans certaines fonctions afin que ceux-ci se concentrent sur le combat.
Son action dans la guerre au terrorisme a permis de faire arrêter ou tuer les trois quarts des dirigeants d’Al Qaïda. L’invasion de l’Irak a été un succès, mené en 23 jours, et aujourd’hui Rumsfeld collabore avec John Negroponte pour aider les Irakiens à reprendre les rennes de leur pays.
Aujourd’hui, Rumsfeld est pourtant la cible de ceux qui s’opposent à l’implication états-unienne en Irak ou ne comprennent pas la difficulté de notre tâche là bas. Rumsfeld a un bilan brillant et sous son action 50 millions de personnes ont gagné une chance d’accéder à la liberté. Il ne doit pas être remplacé.

Source
Christian Science Monitor (États-Unis)

« Rumsfeld critics are off the mark », par Newt Gingrich, Christian Science Monitor, 28 décembre 2004.