En 1960, poussé par l’Union des entreprises minières belges, qui lui fournit des troupes belges et des armes, Moïse Tshombe proclame la sécession du Katanga, l’État du cuivre au Congo. Lumumba qui vient d’être élu et Kasa Vubu font appel à l’ONU qui envoie des casques bleus et impose le départ des troupes belges. Celles-ci se retirent du Congo, sauf au Katanga où elles maintiennent Tshombe en selle. L’armée nationale congolaise combat la sécession du Sud-Kasaï et se dirige vers le Katanga. La Belgique et les États-Unis décident d’éliminer Lumumba. Le 14 septembre 1960, le colonel Mobutu entreprend un coup d’État et arrête le Premier ministre Lumumba. Les 12 et 13 janvier 1961 éclate une révolte au camp de l’armée à Thysville où est enfermé Lumumba. Les Occidentaux craignent le retour de Lumumba et Bruxelles exerce des pressions pour qu’il soit livré à Tshombe (Katanga) ou à Kalonji (Kasaï). Le 17 janvier 1961, Patrice Lumumba, Maurice M’Polo et Joseph Okito, après avoir été torturés, sont livrés à Tshombe et son entourage belge du Bureau-conseil du Katanga. Ils sont immédiatement exécutés par des mercenaires katangais commandés par deux belges, le commisaire de police Frans Verscheure et le capitaine Julien Gat.