L’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri n’ouvre pas une nouvelle crise au Proche-Orient, c’est le point culminant des tensions entre les États-Unis et la Syrie, qui ont commencé en avril 2003 quand les troupes états-uniennes se sont installées à bagdad.
Pendant deux ans, les États-Unis ont utilisé des moyens diplomatiques pour traiter avec Damas, mais les problèmes ont émergé quand la dernière bataille conventionnelle pour sauver le régime irakien, en avril 2003, a été menée par des " volontaires " syrien et non pas par des Irakiens. Ensuite, la Syrie a accueilli les ba’asistes irakiens qui ont pu s’y regrouper, s’organiser et contre-attaquer via la frontière irako-syrienne.
En mai 2003, Colin Powell s’est rendu à Damas et il a reçu les habituelles promesses creuses. En décembre 2003, le Congrès a adopté le Syria Accountability Act, puis les États-Unis et la France ont fait adopter la résolution 1559 le 2 septembre. La Syrie a répondu en assassinant Hariri. Il est significatif que l’ancien allié des Syriens, Walid Joumblatt, a dénoncé le rôle de Damas dans ce crime.
Nous assistons à la stratégie habituelle des Syriens : semer le trouble à l’étranger (Liban et Irak) pour se protéger. Face à cette vieille stratégie, les États-Unis doivent eux en adopter une nouvelle et soutenir une offensive populaire syrienne contre Damas. Il faut mobiliser les Syriens et aider le Reform Party of Syria (RPS).
« Syrian survival strategy », par Farid N. Ghadry, Washington Times, 23 février 2005.
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