Une étude, publiée par l’Institut d’études stratégiques du Collège de guerre de l’US Army, conteste l’idée dominante à Washington selon laquelle la Chine se doterait d’une puissante marine pour satisfaire des ambitions coloniales.
Intitulée « Sécurité énergétique de la Chine : le mythe de la marine chinoise en première ligne », l’étude de Ryan Clarke établit que Pékin a renforcé considérablement sa marine pour se prémunir d’un éventuel blocus naval qui couperait son approvisionnement en pétrole. Cependant, l’évolution de cet approvisionnement –désormais plus terrestre que maritime– modifie la donne.
En réalité Pékin ne prévoit pas de projeter de forces à l’autre bout du monde, comme le font les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. L’objectif principal assigné à sa marine est de se préparer à une confrontation possible lors de la « réintégration de Taiwan dans la mère patrie ». Il s’ensuit que Pékin ne développe pas d’infanterie de marine.
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Chinese Energy Security : The Myth of the PLAN’s Frontline Status, par Ryan Clarke, Letort Papers, Strategic Studies Institute (U.S. Army War College, août 2010). 510 Ko (ISBN 1-58487-456-2).
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