Dans un rapport rédigé à quatre mois des élections législatives tchadiennes, l’International Crisis Group analyse le rapprochement survenu en début d’année entre le Tchad et le Soudan, après quatre ans de conflit armé.

En privant ainsi la rébellion tchadienne d’une base-arrière, le président Idriss Deby a stabilisé son autorité. De son côté, en jouant la carte de l’apaisement, le président Omar el-Bechir a retrouvé sur la scène régionale la place dont la Cour pénale internationale a tenté de le priver. Cependant les avancées sont fragiles et la situation reste instable.

Le lecteur zappera la dernière partie du rapport (Recommandations) qui, comme toujours avec les documents de l’ICG, ressort de la pensée normative et coloniale et non plus de l’analyse.

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Tchad, au-delà de l’apaisement, par le Bureau de Nairobi de l’International Crisis Group. 1,5 Mo.