Né le 16 novembre 1931 à Lyon, Jacques Dondoux est polytechnicien et ingénieur de l’École nationale supérieure des télécommunications. Ingénieur général des télécommunications dans les années soixante-dix, il fut l’un des principaux maîtres d’œuvre du plan d’extension du réseau téléphonique français. En 1974, Valéry Giscard d’Estaing lui préfère Gérard Théry comme directeur général des Télécommunications et l’exile à l’inspection générale. En 1981, il prend sa revanche : François Mitterrand remercie son rival Gérard Théry et le nomme directeur général des télécommunications. Il reste cinq ans à ce poste, protégé par le président de la République, malgré la vive opposition de son ministre de tutelle, Louis Mexandeau. En 1986, la cohabitation met fin à ses fonctions et il se replie sur la présidence de l’Institut de recherches économiques et sociales sur les télécommunications. Tout au long de sa carrière, il cumule ses responsabilités avec des sièges au CNES, au CNRS, ou encore à la Haute autorité de l’Audiovisuel. En outre, il était membre du conseil de surveillance d’Alcatel depuis 1987, et administrateur de Thomson depuis 1989. Cet homme d’influence est conseiller général de Saint-Agrève (Ardèche) depuis 1988. Il se présenta une première fois à la députation en 1988, sans étiquette mais avec le soutien du PS. Il adhéra au PRS en 1996, au moment où ce parti procédait aux investitures, et fut élu comme candidat d’union PRS-PS. Il fréquente le Siècle. Son frère, le conseiller d’État Philippe Dondoux, a appartenu à divers cabinets ministériels gaullistes.