Sa visite-éclair la semaine passée en Azerbaïdjan, de quelques heures seulement et la première depuis un an, a été décrite même par la presse azérie comme « entourée de mystère ».
Pourtant, à quelques mois de l’inauguration de l’oléoduc Bakou-Tblissi-Ceyhan, dans lequel BP-Amoco a la majorité des parts d’investissement, et dans un contexte de menaces croissantes des États-Unis à l’encontre de l’Iran, l’agenda du secrétaire d’État à la défense (de dos sur la photo) est assez facile à déduire. On sait déjà que la force états-unienne qui sera basée dans ce pays, d’ores et déjà surnommée « garde caspienne » par certains, se caractérisera par sa capacité à intervenir rapidement dans tout conflit de la région. Par ailleurs le chef du European Command, James Jones, a récemment déclaré qu’une somme de 100 millions de dollars serait allouée pour ses 10 premières années de fonctionnement. Mais ce chiffre n’inclut pas les dépenses de guerre « exceptionnelles », qui s’élèvent déjà à 300 milliards de dollars pour l’attaque de l’Afghanistan et de l’Irak. Toujours est-il que pour celles de l’Iran et de la Russie, les arguments commerciaux susceptibles de convaincre le Congrès ne manqueront pas.
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