Conférence « Confronting the Evidence » à Paris, le 24 mai 2005

Chers amis,

En janvier 2001, Donald Rumsfeld rendait public le rapport de la commission qu’il présidait sur la sécurité spatiale des États-Unis. À cette occasion, et juste avant de prendre ses nouvelles fonctions au Pentagone, il alertait la presse sur le danger imminent que représentait Oussama Ben Laden. Selon lui, l’ennemi numéro 1 des États-Unis s’apprêtait à lancer un satellite militaire depuis sa base spatiale en Afghanistan.

Onze mois plus tard, survenaient les attentats du 11 septembre.

Peu après, le général Colin Powell, alors secrétaire d’État, a affirmé devant l’Assemblée générale des Nations Unies que ces attentats avaient été commandités par Oussama Ben Laden, lequel bénéficait de la protection du gouvernement taliban.

Sur cette base, le général Powell a annoncé que les États-Unis interviendraient militairement en Afghanistan pour arrêter Oussama Ben Laden et le traduire en justice. Il s’est alors engagé à présenter rapidement à l’Assemblée générale des Nations Unies un rapport prouvant la culpabilité de M. Ben Laden et la légalité de l’intervention militaire. Il ne l’a pas fait. À défaut, le gouvernement Blair a masqué cette carence en publiant son propre dossier, lequel n’était pas formé de preuves, mais de déductions.

Le Times de Ruppert Murdoch a publié des schémas des installations secrètes de M. Ben Laden. De véritables villes souterraines dignes des meilleurs James Bond.

Nous avons appris depuis ce que valent les paroles de MM. Rumsfeld et Powell et la presse de M. Murdoch. Pour s’emparer du pétrole irakien, ils ont menti, menti et menti, jusque devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Leur version du 11 septembre n’a pas plus de valeur que leurs affirmations et leurs serments sur les armes de destruction massive irakiennes.

Prenons un exemple emblématique de leurs mensonges et de la capacité d’une certaine presse à leur donner du crédit et à intoxiquer l’opinion publique mondiale.

Le 11 septembre, selon la Autorité fédérale de l’aviation civile (FAA), le vol 77 d’American Airlines est porté disparu au-dessus d’une réserve naturelle à 500 km de Washington.

Trois quart d’heure plus tard, une double explosion a été entendue au Pentagone, et un bref et violent incendie a ravagé une aile du bâtiment.

Selon les premières déclarations de nombreux témoins, comme le chef des pompiers d’Arlington ou le correspondant permanent de CNN au Pentagone, aucune trace d’avion n’a été découvert dans les décombres du Pentagone. Cependant, un porte-parole de l’Army a affirmé que les explosions avaient été causées par l’écrasement d’un avion de ligne. Cette version a été immédiatement confirmée par la porte-parole du Pentagone. Selon elle, le secrétaire Rumsfeld est personnellement descendu de son bureau pour se rendre sur le lieu de l’attentat. Il a observé de loin ce qui se passait et a vu distinctement et reconnu les restes d’un Boeing.

En trois jours, les témoins qui affirmaient devant les caméras qu’il n’y avait pas d’avion se sont rétractés et ont confirmé la version officielle.

Pourtant, il est peu crédible qu’un avion porté disparu ait pu traverser 500 kilomètres en échappant à la surveillance des radars civils, en échappant aux radars militaires, en échappant aux avions de chasse lancés à sa poursuite, en échappant aux satellites d’observation qui venaient d’être activés.

Il est peu crédible qu’un aéronef non autorisé ait pu pénétrer dans la zone aérienne réservée du Pentagone et de la Maison-Blanche sans activer les 5 batteries anti-missiles chargées de les protéger.

Il est absurde de soutenir qu’un avion de ligne puisse voler longuement en rase-motte, puis descendre rapidement et frapper le rez-de-chaussée d’un immeuble.

Il est peu crédible de prétendre qu’un avion serait assez solide pour, non pas s’écraser sur la façade, mais percer un bâtiment fortifié, comme le fait un missile pénétrant.

Il est surréaliste de prétendre qu’un avion de cette dimension ait pu entrer dans un bâtiment par une porte cochère sans abîmer même le chambranle.

Il appartient au seul domaine de la science-fiction d’imaginer qu’un appareil de cette masse ait pu se désintégrer dans l’espace sans laisser le moindre débris

Il est contraire aux lois de la physique de prétendre qu’une telle masse de métal ait pu se gazeifier sous l’effet de la chaleur, y compris les réacteurs.

Il est insultant pour les familles des victimes de prétendre que l’on a pu retrouver des restes des passagers et les identifier par l’ADN et les empreintes digitales alors que la carlingue les contenant aurait été gazéifée.

L’administration Bush raconte des histoires pour les enfants. Mais des citoyens responsables ne peuvent pas croire à cet avion invisible. Ils ne peuvent pas croire à la responsabilité d’un complot islamique mondial et à la croque-mitaines Ben Laden.

L’attentat du Pentagone, n’a pas été réalisé avec un avion de ligne. Il n’a pas été organisé depuis une base souterraine secrète en Afghanistan. Les imputations fantaisistes de l’administration Bush sont trop incohérentes pour que le général Powell ait pris le risque de présenter à l’Assemblée générale de l’ONU le rapport défintif qu’il avait promis de rédiger. L’invasion Ango-Américaine de l’Afghanistan ne relève pas de la légitime défense, mais du colonialisme. Les guerres de la Coalition sont illégitimes.

Prenons garde de fuir nos responsabilités. Il y a une soixantaine d’années, le Reichstag brûlait à Berlin. La presse européenne gobait sans sourciller la version officielle : l’attentat avait été commis par des terroristes communistes. Bientôt l’Europe entière applaudissait le chancelier Hitler qui prenait des mesures d’exception pour sauver la démocratie face au terrorisme. En réalité, il était en train d’instaurer une dictature et de préparer une aventure militaire.

Plus tard les démocraties ont abandonné les républicains espagnols et MM. Chamberlain et Daladier ont érigé l’aveuglement en politique. Lorsque l’Europe s’est évéillée, il était trop tard.

Aujourd’hui, l’administration Bush et ses complices, les gouvernement Blair et Howard, ont déjà porté le feu et le sang de Kaboul à Bagdad. Ils menaçent Damas et Téhéran. Les 3 000 morts du 11 septembre ont été suivi de dizaines de millers de morts en Afghanistan et en Irak. Qui seront les prochains ?