Je vous remercie tous d’être venus. Bienvenue à la Maison-Blanche. Je veux remercier les cinq présidents qui sont avec nous aujourd’hui : le président Mogae du Botswana, le président Kufuor du Ghana, le président Guebuza du Mozambique, le président Pohamba de Namibie et le président Tandja du Niger, de grands patriotes, des démocrates et des amis.
Tous les présidents réunis ici représentent des pays qui ont organisé des élections démocratiques cette année. Quelle puissante affirmation de l’importance de la démocratie pour le continent africain ! Nous partageons tous un attachement fondamental à promouvoir la démocratie et le progrès dans ce continent. Pour cela, nous devons promouvoir les échanges commerciaux mutuellement bénéfiques. C’est le sens de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique. En vertu de cette loi, les États africains peuvent obtenir un meilleur accès à notre marché en montrant leur engagement en faveur d’une réforme économique et politique, en respectant les Droits de l’homme, en éliminant les barrières commerciales et en renforçant les droits de propriété et la primauté du droit, ce qui est précisément ce que les dirigeants de ces cinq pays sont en train de faire.
Compte tenu des succès de cette loi, j’ai par deux fois promulgué des dispositions qui en renforcent le succès et en prorogent les avantages pour longtemps. L’an dernier, les importations états-uniennes en provenance des pays qui bénéficient de cette loi ont augmenté de 88 % et les importations non pétrolières de 22 %. Cette ouverture des marchés, c’est ainsi que l’on produit de la richesse. Fait intéressant, au cours de la même période, les exportations des États-Unis vers l’Afrique subsaharienne ont augmenté de 25 %. En d’autres termes, c’est une voie à double sens. Cette loi crée des avantages tant pour les Américains que pour les Africains, et il est important que nos concitoyens le sachent. En décembre, j’ai annoncé que 37 pays africains pourraient bénéficier des avantages de cette loi.
Dans le même temps, les États-Unis s’attachent à élargir leurs efforts en vue d’atténuer la faim, de réduire la dette, de combattre la maladie en Afrique. Nous développons le Millenium Challenge Account et j’ai annoncé que les États-Unis consacreraient environ 674 millions de dollars supplémentaires à la satisfaction de besoins humanitaires urgents en Afrique. Samedi, nous avons également annoncé un accord conclu entre les pays industriels membres du G8 en vue d’annuler pour 40 milliards de dollars de la dette due par 18 des pays les plus pauvres du monde, dont 14 situés en Afrique. Nous développons également les programmes de lutte contre le Sida. Ce n’est là qu’un échantillon des initiatives que nous poursuivons afin d’aider les dirigeants africains à apporter la démocratie, la prospérité et l’espoir à leurs peuples.
Une fois de plus, je suis honoré de vous recevoir tous ici. Merci d’être venus. Que Dieu vous bénisse tous.

Source
États-Unis (Department of State)

« M. Bush reçoit cinq dirigeants démocratiques africains », par George W. Bush, Département d’État états-unien, 13 juin 2005.