Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,

Plus de 18 mois la situation au Proche-Orient et dans l’Afrique du Nord (POAN) reste un ganglion de la politique mondiale. Les changements survenus dans les pays de la région s’entrelacent avec les problèmes-clé des relations contemporaines internationales et exigent de tout le monde une approche coordonnée, la renonciations aux schémas idéologisés simplifiés et aux doubles standards.

La Russie soutient constamment les peuples dans leurs aspirations à l’autodétermination de leur sort pour tracer la voie vers les modèles plus efficaces de la gestion de l’état. Nous croyons très important que ces modifications se réalisent par voie sans violence ni ingérence extérieure. Nous sommes convaincus : tous les membres de la communauté intenationale doivent être intéressés de ce que la région POAN soit pacifique, stable, démocratique, exempt de conflits intérieurs et interétatiques. Jusqu’à présent il reste impossible d’avoir l’unité des efforts des joueurs extérieurs pour créer les conditions d’obtention de ces buts.

L’approfondissement du conflit en Syrie provoque une inquiétude particulière. Nous nous prononçons toujours pour que les forces consolidées fassent le gouvernement et ses opposants cesser la violence, les mettent autour de la table des négociations pour élaborer le compromis sur le contenu et les rythmes des réformes, qui arrangerait tous le syriens et assurera la sécurité et les droits de tous les groupes ethniques et confessionnelles. C’est ici que repose le fond du consensus proclamé dans le Communiqué de Génève « Groupe d’actions » coordonné comme développement du plan K.Anan.

Nous appelons tous les participants du « Groupe d’actions » de confirmer intégralement leurs obligations de Genève. C’est la voie la plus courte pour que les gens en Syrie cessent de périr. Nous avons proposé d’adopter par le Conseil de sécurité de l’ONU la résolution qui aurait approuvé le Communique de Génève à titre de base des pourparlers sur la commencement de la période transitoire, mais cette proposition a été bloquée. Ceux, qui s’opposent à la réalisation du communiqué de Génève assume une grande responsabilité. En insistant sur le cessez-le feu par le gouvernement et en favorisant l’opposition à l’intensification des actions militaires, ils poussent la Syrie dans l’abîme de la guerre intestine sanglante. La militarisation du conflit continue, on entend les appels à l’intervention ouverte. Les organisations extremistes, y compris « Al-Qaïda », se sont activées et elles réalisent les actes contre la population et l’infrastructure civile. Le nombre des crimes de guerre qui sont faits par les forces governementales et de l’opposition augmente, ce qui est fixé dans le rapport récent de la Commission du Conseil de l’ONU des droit de l’homme.

En désapprouvant toute violence d’où qu’elle provienne, la Russie est convaincue, qu’il existe encore la possibilité pour les actions collectives. Il faut faire les pas pratiques vers l’élimination de la crise par le cessez-le-feu, la libération des prisonniers de guerre et des ôtages, la fourniture d’aide humanitaire supplémentaire. Ça va créer les conditions pour l’établissement du dialogue intersyrien. Nous supposons que l’expérience M. Brahimi, représentant spécial de l’ONU et de la Ligue des États Arabes, va aider à coordonner les accords avec appui de la communauté internationale. La Russie va prêter son concours dans l’accomplissement de sa mission.

Les transformations dans les pays du Proche-Orient ne doivent pas cacher la tâche de la résolution du problème palestinien. L’obtention du règlement arabo-israélien complet, équitable et solide, un des résultats duquel sera la création de l’état palestinien indépendant, viable, et territorialement ininterrompu, qui coexiste en paix et sécurité avec Israёl, serait un apport important dans la normalisation de la situation dans toute la région. L’initiative pacifique arabe conserve pleinement son actualité, et nous soutenons les efforts de la Ligue des États Arabes de sa promotion.

Je voudrais souligner l’importance de la réalisation de la décision sur la convocation en 2012 de la Conférence sur la création au Proche-Orient de la zone exempte des armes d’extermination massive et des moyens de ses transport. C’est incontestable, qu’il est nécessaire d’assurer la participation dans cette Conférence de tous les états de la région, qui doivent accorder eux-mêmes entre eux les accords-clé. Là aussi LAE est appelée à jouer son rôle important.

Dans l’ensemble nous appuyons le développement des liens plus étroits de l’ONU avec les structures régionales. Quant à notre partie de la paix je veux noter que le mémorandum de coopération entre le secrétariat de l’OTSC et le Département de l’ONU des opérations de soutien de la paix est signé aujourd’hui. Je suis sûr que ça va contribuer à l’éfficacité des efforts collectifs de garantie de la sécurité et de la stabilité.

Toutes nos actions doivent reposer sur la base solide des Statuts de l’ONU, dans lesquels il n’y a rien qui nous donnerait le droit de nous occuper du remplacement des régimes. C’est inadmissible d’imposer aux peuples la structure de leurs états. Poutine V.V., le Président de Russie, s’en est exprimé avec une netteté extrême dans son allocution au Kremlin le 26 septembre dernier.

Toute la succession d’événement dans le monde arabe et dans les autres régions nous dit de la politique sans avenir, qui est capable d’aboutir à l’accumulation dangereuse des désaccords interethniques et interconfessionnaux dans les relations internationales. Nous considérons comme obligation de tous les états de protéger les sentiments religieux des gens de toutes confessions contre les provocations et l’outrage. Avec cela, bien sûr, les attaques terroristes ne peuvent pas avoir de justification où qu’ils sont commises – en Lybie, en Syrie, en Iraque, au Yémen ou quelque part ailleurs. Les agression des diplomates et du personnel de l’ONU sont absolument inacceptables.

En général nous sommes convaincus qu’aujourd’hui, quand le monde traverse la période transitoire qui se caractérise par l’instabilité dans l’économie, la politique et les relations entre les civilisations, la capacité des états membres de l’ONU de s’appuyer sur les normes concertées de conduite, de négicier le règlement commun des menaces à la stabilité globale, a une importance particulière. On ne peut pas admettre que les action irresponsables au profit immédiat mènent à l’ébranlement de tout le système du droit international. L’interprétation volontaire des principes de base tels que la renonciation à la non-utilisation de la force ou à la menace de la force, le règlement pacifique des conflits, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des états, la non-ingérence dans les affaires intérieures, est grosse de danger pour la construction mondiale.

Ce sont les principes-clé des Statuts de l’ONU, qui confèrent au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité au monde. En avançant la réforme de l’Organisation des Nations Unies il est nécessaire de conserver la capacité du Conseil de sécurité d’exercer ces fonctions. Leur érosion aurait privé la communauté internationale du mécanisme primordial d’élaboration des approches collectifs au réglement des situations de crise.

Il est à noter bien à propos de l’instrumentation forcé dont l’ONU posséde. La mise en application des sanctions, conformément aux Statuts, est attribuée à la compétence exclusive du Conseil de sécurité. Les décisions doivent être prise en commun avec la compréhension nette que les sanctions ne doivent pas favoriser l’isolation de tel ou tel état, mais l’incitation au dialogue au fins de régler les questions apparues chez les membres de l’ONU. Le moment de principe : les sanctions doivent être vérifiées et ne doivent pas apporter de souffrances à la population. Naguère on a discuté dans le Conseil de sécurité de l’ONU la question des limites humanitaires des sanctions, mais peu à peu la discussion est tombée dans l’oubli. On croit important de la renouveler.

Dans le Conseil de sécurité de l’ONU une question des conséquences de mesures unilatérales, appliquées par un état ou un groupe d’états au détour de l’ONU pour l’avancement de leur buts politiques est déja mûre. Nous n’avons pas de doutes que de telles sanctions de caractère extraterritorial affaiblissent l’unité de la communauté internationale, nuisent à l’efficacité de ses efforts.

Les restrictions économiques et financieres, appliquées par les USA contre la Cuba reste depuis des années une illustration de l’influence nйgative des sanctions unilatérales. La Russie avec la majorité écrasante des membres de la communauté internationale plaide pleinement pour l’annulation la plus rapide de ce blocus qui est un vestige de l’époque de la « guerre froide ».

La question la réalisation en pratique des décisions du Conseil de sécurité sur les sanctions contre les joueurs non-gouvernementaux et les formation illégales transfrontalières exige l’attention particulière.

Dans l’ensemble, les événements des dernières années ont montré que les actions unilatérales en violation du droit international, réalisées au détour des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU ou falsifiant l’essence de ces décisions, mènent à rien de bon.

Évidemment, les normes juridiques dans les affaires internationales vont se modifier au besoin. Mais cette modification doit être faite avec le maximum de responsabilité, avec la prise complète de conscience des risques liés. Ce n’est que le consensus qui paurrait en être critère. On ne peut pas admettre que les violations du droit international passent pour leur « développement créateur ».

Tout cela concerne les discussions autour de la conception de « la responsabilité de la protection ». Son examen doit passer sur la base des approches accordés pendant le sommet de l’ONU en 2005, qui ont confirmé la nécessité du respect des principes des Statuts en ce qui concerne la réaction aux conflits à l’intérieur des états. Le problème de la protection de la population civile - c’est une question trop importante pour l’utiliser dans ses buts politiques. Les initiatives, formulées par le Brésil et par certains états, qui peuvent aider à l’avancement vers le consensus, contribuent à la compréhension de la non-unicité du concept de la « responsabilité de la protection ».

Il ne faut pas oublier, que les pères-fondateurs de l’ONU ont accordé et ont approuvé dans leur sagesse les Statuts de l’Organisation dans lesquels les principes de la réglementation de la construction mondiale multipolaire sont implantés. Aujourd’hui, quand la période anormale bipolaire de la « guerre froide » est terminé, quand il devient évident, que dans le monde contemporain il ne reste plus de place pour unipolarité et que la réalité internationale ne peut être que policentrique, une chance unique a apparu de réaliser pleinement le potentiel initial des Statuts de l’ONU.

Il n’est pas facile de le faire. Les relations internationaux éprouvent le déficit manifeste de crédit. C’est là que nous voyons la raison principale qui entrave l’avancement pratique de l’approbation des bases universelles de la sécurité égale et indivisible – que ce soit sur l’espace euroatlantique, dans la région Pacifique ou dans les autres parties du monde. Cette état de choses est en contradiction évidente aussi bien avec la conception de la sécurité collective implantée dans les Statuts de l’ONU qu’avec l’interdépendance profonde du monde contemporain dans lequel la plupart de défis et de menaces sont communs pour tout le monde et portent le caractère transfrontalier.

Le renforcement du crédit et des origines collectives dans la vie internationale avec l’accent sur la recherche par voie de négociations des compromis pourraient atténuer le niveau de l’instabilité, d’avancer dans le règlement des situations de crise non seulement au Proche-Orient, mais autour de l’Iran, l’Afghanistan, sur la péninsule de Corée et partout dans le monde..

Le but final des efforts de règlement des conflits est la garantie du droit à la vie et des autres droits fondamentaux de l’homme : politiques, économiques, sociaux. Les événements des dernières années confirment que sans paix solide et sans développement durable le respect des droits de l’homme devient impossible. Le souci des droits de l’homme doit servir à son tour à la garantie de la sécurité et du développement de la personne, et ne pas être un prétexte pour l’ingérence illegale sans les affaires intérieures des états.

La Déclaration universelle des droits de l’homme proclame que chacun a le droit à l’ordre internationale sous lequel ses droits seront respectés. Ceux, qui recourent à la force militaire et aux sanctions en détour des Statuts de l’ONU, qui réalisent la prestation illégale des armes, qui blanchit les terroristes, violent brutalement ce droit, fixé dans la Déclaration mentionnée.

La Russie se prononce pour la réalisation de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le respect des valeurs traditionnelles, sur lesquelles la civilisation humaine est fondée et qui sont communes pour toutes les religions mondiales. C’est la base moral de la vie de la société contemporaine, c’est le mortier qui cimente les nations et les peuples.

Au cours des dernières années ces valeurs sons soumises aux essais liés aux manifestations de l’immoralité, de l’extrémisme, de l’intolérance raciale. Les actions de plus en plus entêtées de ceux qui se référant à la liberté de la parole favorisent la héroïsation des nazis et de leurs complices, profanent la mémoire des victimes de la guerre et des vainqueurs du fascisme ne peuvent ne pas inquiéter. Des faits pareils sont incompatibles avec les engagements pris dans le cadre des Statuts de l’ONU.

Je veux rappeler que le Pacte international sur les droits civils et politiques prohibe directement la propagande de la guerre et l’attisement du désaccord national et religieu. Cela veux dire que la liberté de la parole et de la réunion ne peut pas étre utilisée à titre de justification de la propagandes des opinions nazis, extrémistes et d’autres pour les attaques de telle ou telle religion en violation des principes de base et des normes du droit international.

Hier, le Conseil de l’ONU pour les droits de l’homme a approuvé sur proposition de la Russie la résolution sur la corrélation des droits de l’homme et des valeurs traditionnelles. Il est regrettable que certains êtats occidentaux ont voté contre ce document si actuel.

Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs,

L’avancement vers le partenariat réel dans les relations internationales n’est possible que sur la base égale en droit et du respect mutuel. Tout le cours des choses ne nous laisse aucune alternative à la conjonction des efforts pour la construction du système démocratique internationale durable et équitable. Probablement on peut un certain temps résister à cette tendance objective, essayer de conserver le vieil ordre des chose. Mais de nouvelles victimes, souffrances et destructions feront le prix de cette résistance. Essayons de faire preuve de sagacité et de ne pas nous mettre du parti de l’histoire des siècles passés, mais de l’histoire qui se déploie aujourd’hui sous nos yeux et qui a tant besoin de notre sagesse collective.

Merci.