La fête nationale française, le 14 juillet, s’est déroulée autour d’un impressionnant défilé sur les Champs-Élysées, incluant l’armée, la police et le service civique autour du thème du service de la Nation, en présence du secrétaire général des Nations unies, et des présidents du Mali et de la Croatie.

À l’issue de celui-ci, le président Hollande est allé saluer les jeunes du service civique, diverses autorités, et les familles des blessés de guerre. Innovation, il était suivi de sa compagne, Valérie Trierweiler, alors que jamais dans l’histoire de la République une épouse de président n’assistait son mari durant cette cérémonie officielle.

Le président de la République a accordé un entretien, depuis le palais de l’Élysée, à TF1 (Claire Chazal) et France 2 (Laurent Delahousse) [1]. En bon élève, François Hollande a longuement commenté sa propre action de redressement économique du pays. Classiquement, sa stratégie consiste à tenir la France prête à suivre une hypothétique relance dans la zone euro, tout en limitant le chômage actuel par des aides à l’emploi. Le président a réaffirmé sa conviction d’une relance économique au cours de l’année prochaine.

La presse nationale s’interroge sur les certitudes de M. Hollande et évoque un exercice d’auto-persuasion. Les experts de l’OCDE, quant à eux, ont indiqué prévoir une continuation de la récession française.

[1« Entretien de François Hollande pour la fête nationale française », par François Hollande, Réseau Voltaire, 17 juillet 2013.