À l’évidence, les masques sur la réalité de l’opposition syrienne sont en train de tomber.

S’il existe effectivement un mouvement démocratique au sein de l’opposition syrienne, il n’est malheureusement pas majoritaire et doit faire face à des forces extrémistes et djihadistes de plus en plus agressives et menaçantes.

Il est donc urgent de ne pas se lancer dans une politique aventureuse de livraison d’armes à l’opposition qui risquent de tomber dans les mains des extrémistes et aboutir à un embrasement de la région, provoquant un peu plus le chaos au Proche et au Moyen-Orient.

Il faut savoir garder raison et admettre que, pour l’instant, seule une solution de compromis avec le régime actuel peut faire baisser la tension et permettre une transition politique avec le concours de la Russie.

Il ne s’agit pas de défendre le régime de Bachar mais de comprendre qu’on risque de tomber de Charybde en Sylla.