Le président de la République a réuni un Sommet de chefs d’État concernés par la situation en RCA. Y étaient présents le secrétaire général des Nations unies, le président du Conseil européen, les présidents du Tchad, de la République congolaise, du Cameroun, du Burundi, de la République démocratique du Congo, d’Ouganda, du Sud-Soudan, le Premier ministre centrafricain, les ministres des affaires étrangères de Guinée équatoriale, du Rwanda, de l’Angola, de l’Éthiopie, de l’Afrique du Sud et le Commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine.

Les chefs d’État ont salué l’adoption de la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations Unies et ont convenu de la nécessité de la mettre en oeuvre immédiatement. L’Union africaine est engagée et a déployé une force africaine sur le terrain. Elle a décidé de porter cette force à 6.000 hommes. La France lui apporte son soutien avec l’opération Sangaris, qui mobilise à ce jour 1.600 hommes. Les autorités centrafricaines ont été incitées à mettre en place immédiatement un processus de désarmement et de cantonnement des milices et à œuvrer pour une transition politique qui doit déboucher sur des élections le plus tôt possible.

L’ensemble des chefs d’État a convenu de la nécessité d’apaiser les tensions entre communautés religieuses, se sont engagés à oeuvrer en ce sens et ont appelé la communauté internationale à mobiliser les moyens nécessaires pour faire face à cette situation. L’aide importante de l’Union européenne et des États-Unis d’Amérique a été saluée.

L’ensemble des participants a souhaité la convocation, au plus tôt, d’une conférence de bailleurs de fonds pour faire face à l’urgence humanitaire et assurer un fonctionnement minimum de l’État centrafricain.