F-16 israélien détruit après qu’il ait attaqué la Syrie

D’ordre de mon gouvernement et en réponse à la lettre datée du 10 février 2018 (S/2018/111) adressée par le représentant des autorités d’occupation israéliennes, je porte à votre attention les informations suivantes.

Dans les nombreuses lettres qu’elle a adressées au Conseil de sécurité en réaction aux attaques répétées d’Israël sur son territoire, la dernière étant celle datée du 7 février 2018 (S/2018/100), la République arabe syrienne a prié maintes fois le Conseil de condamner les atteintes israéliennes à sa souveraineté et à son intégrité territoriale et de prendre des mesures strictes et immédiates pour les réprimer et demander des comptes à Israël. Elle y a également averti Israël des retombées périlleuses de ces attaques constantes et souligné qu’il en avait la pleine responsabilité.

Au vu de la protection qu’accordent les États-Unis d’Amérique et d’autres pays occidentaux à Israël, dont ils couvrent les agressions répétées, et de la conviction des dirigeants israéliens qu’ils n’auront pas à répondre de leurs crimes, Israël a commis une nouvelle attaque contre la République arabe syrienne lorsque, à l’aube du 10 février 2018, lorsque ses avions de combat ont violé l’espace aérien syrien et pris pour cible plusieurs lieux dans le centre et le sud du pays.

Face à cette réalité, et puisque les avertissements syriens n’ont pas été entendus, la République arabe syrienne a exercé son droit naturel et légitime de défendre son peuple et sa souveraineté, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, en particulier son Article 51. Les forces de défense aérienne de l’Armée arabe syrienne ont affronté les avions ennemis de type F-16, en touchant plusieurs et en abattant un.

Les allégations et mensonges portés par Israël dans sa lettre ne sont qu’une nouvelle tentative d’induire le monde en erreur et de maquiller les faits afin de camoufler les méthodes agressives et dangereuses qu’il emploie, son terrorisme d’État, son appui permanent aux groupes terroristes armés, et ses violations constantes de la résolution 350 (1974) du Conseil de sécurité concernant la séparation des forces, ainsi que des résolutions du Conseil et autres instruments internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme. Tout comme les précédentes, cette tentative est vouée à l’échec puisque chacun sait désormais qu’Israël est en réalité une entité qui bafoue la légitimité internationale et qui constitue pour la paix et la sécurité internationales une menace tout aussi dangereuse que celle que représentent les organisations terroristes Daech et Front el-Nosra.

La République arabe syrienne souligne que les attaques répétées que lui inflige Israël ne sont pas parvenues et ne parviendront pas à protéger les partenaires et supplétifs d’Israël que sont les organisations terroristes, tout comme elles n’ont pas réussi et ne réussiront pas à empêcher l’Armée arabe syrienne de poursuivre ses avancées dans la lutte contre les terroristes et les autres agents d’Israël qui se trouvent un peu partout en Syrie.

La République arabe syrienne n’hésitera pas à exercer son droit de riposter contre les agressions israéliennes et de défendre son territoire, son peuple et sa souveraineté par tous les moyens cautionnés par la Charte des Nations Unies, le droit international et le droit international humanitaire.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre et de son annexe comme document du Conseil de sécurité.

Référence : Onu S/2018/141