Eh bien, Kim, merci beaucoup, et merci à vous et Kay de m’avoir invité ici. Je suis ravi d’être de nouveau ici à Heritage, une institution qui contribue vraiment considérablement au débat sur les politiques publiques depuis des décennies aux États-Unis. Et je suis particulièrement heureux d’être ici pour dévoiler la nouvelle stratégie pour l’Afrique de l’administration Trump, que le président a approuvée hier et que l’administration commencera immédiatement à mettre en œuvre.
Cette stratégie est le résultat d’un processus inter agences intensif, et reflète les principes fondamentaux de la doctrine du président Trump en matière de politique étrangère. Il est important de noter que cette stratégie reste en accord avec sa promesse de campagne centrale qui était de faire passer les intérêts du peuple américain avant tout, tant ici qu’à l’étranger.
La Maison-Blanche est fière de finaliser cette stratégie au cours de la deuxième année du premier mandat du président Trump, environ deux ans plus tôt que la publication par l’administration précédente de sa stratégie pour l’Afrique.
Nous avons fait de l’élaboration de ce document une priorité, car nous comprenons que la stabilité, la prospérité, l’indépendance et la sécurité durables sur le continent africain sont dans l’intérêt de la sécurité nationale des États-Unis.
Dans le cadre de notre nouvelle approche, chaque décision que nous prenons, chaque politique que nous mettons en œuvre, et chaque dollar d’aide que nous dépensons contribueront à la réalisation des priorités américaines dans la région. En particulier, la stratégie aborde trois intérêts américains d’importance centrale sur le continent :
Tout d’abord, les progrès des relations commerciales entre les États-Unis et les pays de la région dans l’intérêt des États-Unis et de l’Afrique.
Nous voulons que nos partenaires économiques de la région prospèrent, réussissent et contrôlent leur propre destin. Dans le cadre de leurs relations économiques, les États-Unis ne demandent que la réciprocité, jamais la soumission.
Deuxièmement, la lutte contre la menace du terrorisme islamique radical et des conflits violents.
Daech, Al-Qaida et leurs affiliés opèrent et recrutent tous sur le continent africain, et y organisent des attentats contre des citoyens et des cibles américains. Toute bonne stratégie américaine vis-à-vis de l’Afrique doit s’attaquer à cette grave menace de manière globale.
Et troisièmement, nous veillerons à ce que les dollars des contribuables américains au titre de l’aide soient utilisés de manière efficiente et efficace.
Les États-Unis ne fourniront plus d’assistance sans discernement sur l’ensemble du continent, sans focalisation ni établissement de priorités. Et nous ne soutiendrons plus les missions de maintien de la paix des Nations unies improductives, infructueuses et qui ne prévoient aucune responsabilisation.
Nous voulons plus de résultats pour les dollars gagnés par les contribuables américains à la sueur de leur front.
Dans le cadre de notre nouvelle stratégie pour l’Afrique, nous allons cibler le financement américain sur des pays clés et des objectifs stratégiques particuliers. Toute l’aide fournie par les États-Unis sur le continent sera dispensée au service des intérêts des États-Unis et aidera les nations africaines à parvenir à l’autonomie.
Notre objectif premier, renforcer les liens économiques des États-Unis avec la région, n’est pas seulement essentiel pour améliorer les opportunités pour les travailleurs et les entreprises américains. Elle revêt également une importance cruciale pour préserver l’indépendance économique des états africains et protéger les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis.
De grandes puissances concurrentes, notamment la Chine et la Russie, étendent rapidement leur influence financière et politique dans toute l’Afrique. Elles ciblent délibérément et agressivement leurs investissements dans la région pour en tirer un avantage concurrentiel sur les États-Unis.
Pour 2016 et 2017, les investissements directs étrangers de la Chine en Afrique se sont élevés à 6,4 milliards de dollars. Ces dernières années, l’État chinois a participé à et financé d’importants projets dans la région.
La Chine a recours à la corruption, des accords opaques et l’utilisation stratégique de la dette pour tenir les états d’Afrique captifs et soumis aux souhaits et exigences de Beijing. Ses structures d’investissement sont gangrenées par la corruption et ne respectent pas les mêmes normes environnementales et éthiques que les programmes de développement des États-Unis.
Ces comportements prédateurs s’inscrivent dans le cadre d’initiatives stratégiques chinoises plus vastes, notamment « la nouvelle route de la soie » – un plan visant à mettre en place une série de routes commerciales en provenance et à destination de la Chine dans le but ultime de favoriser la domination mondiale de la Chine
En Afrique, nous constatons déjà les effets inquiétants de la quête de pouvoirs politiques, économiques et militaires supplémentaires par la Chine.
La Zambie, par exemple, est actuellement endettée envers la Chine à hauteur de 6 à 10 milliards de dollars. La Chine est sur le point de prendre le contrôle de la compagnie nationale d’électricité et de services publics de la Zambie afin de recouvrer les sommes dues dans le cadre des obligations financières de la Zambie.
De même, de 2014 à 2016, le ratio de la dette publique extérieure au PIB de Djibouti a augmenté de 50 % à 85 %, la majeure partie de cette dette étant contractée avec la Chine.
En 2017, la Chine a établi une base militaire à Djibouti à seulement quelques kilomètres de notre base américaine, Camp Lemonnier, chargée de l’appui à des opérations critiques des États-Unis pour lutter contre les organisations terroristes violentes en Afrique de l’Est.
En mai, des responsables américains ont accusé la Chine d’utiliser des lasers de qualité militaire à partir de cette base pour cibler et distraire les pilotes américains en dix occasions différentes. Deux de nos pilotes américains ont été blessés aux yeux par l’exposition aux rayons laser.
Et Djibouti pourrait bientôt céder le contrôle du terminal à conteneurs de Doraleh, un port de commerce stratégiquement situé sur la mer Rouge, à des entreprises nationales chinoises.
Si c’est le cas, le rapport de forces dans la Corne de l’Afrique – au croisement des principales artères du commerce maritime entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud – évoluerait en faveur de la Chine. Et notre personnel militaire américain au Camp Lemonnier pourrait faire face à de nouveaux défis pour protéger le peuple américain.
La Russie, pour sa part, cherche également à accroître son influence dans la région par le biais de la corruption dans le cadre d’opérations commerciales. Dans l’ensemble du continent, la Russie élargit ses relations politiques et économiques sans se soucier de l’état de droit ou d’une gouvernance responsable et transparente.
Elle continue à vendre des armes et de l’énergie en échange de votes aux Nations unies – des votes qui maintiennent des hommes forts au pouvoir, nuisent à la paix et la sécurité et vont à l’encontre des intérêts des peuples africains.
La Russie continue également à extraire des ressources naturelles de la région à son propre profit.
En quelques mots, les pratiques prédatrices auxquelles se livrent la Chine et la Russie freinent la croissance économique en Afrique, menacent l’indépendance financière des nations africaines, nuisent aux opportunités d’investissement des États-Unis, font obstacle aux opérations militaires américaines, et constituent une menace importante pour les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis.
De manière tout aussi préoccupante, l’absence de progrès économique dans la région s’est accompagnée de la prolifération du terrorisme radical islamique et d’autres formes de conflit violent en Afrique.
La lutte contre ces graves dangers est la deuxième priorité de notre nouvelle stratégie pour l’Afrique.
Ces dernières années, Daech, Al-Qaïda et d’autres terroristes opérant en Afrique ont perpétré des attentats faisant plus de morts, ont élargi leur rayon d’action à de nouvelles régions et ont à plusieurs reprises pris pour cibles des citoyens et des intérêts américains.
Au Mali, la JNIM, la Jamaat Nusrat al-Islam wal-Muslimin – qui se décrit comme affiliée à Al-Qaida – monte en puissance et a tué et blessé de nombreux Casques bleus, des forces partenaires et des civils innocents. Elle a également kidnappé des occidentaux et menacé des alliés des États-Unis.
En Libye, l’affilié local de Daech a trouvé un terrain fertile pour recruter de nouveaux terroristes et préparer des attaques contre les États-Unis.
Au Soudan du Sud, la guerre civile en cours a ravagé une jeune nation, déplacé des millions de personnes, et entraîné la mort de centaines de milliers de personnes.
La menace persistante du terrorisme et d’autres conflits violents dans la région met en danger la vie d’Américains et draine des ressources américaines vitales.
Entre 2014 et 2018, les États-Unis ont fourni une aide humanitaire d’environ 3,76 milliards de dollars au Soudan du Sud et à des réfugiés dans les pays voisins.
Ce chiffre ne représente qu’une petite partie de l’aide totale des États-Unis à l’Afrique.
En fait, au cours de l’exercice fiscal 2017, le département d’État et l’USAID ont fourni environ 8,7 milliards de dollars au titre de l’aide au développement, de la sécurité et de l’aide alimentaire en Afrique.
Pour l’exercice fiscal 2016, ce chiffre se montait 8,3 milliards de dollars.
Entre 1995 et 2006, l’aide des États-Unis à l’Afrique était à peu près équivalente à celle de tous les autres donateurs combinés.
Malheureusement, des milliards et des milliards de dollars des contribuables américains n’ont pas permis d’obtenir les effets escomptés.
Ils n’ont pas mis fin au fléau du terrorisme, du radicalisme et de la violence.
Ils n’ont pas empêché d’autres puissances, telles que la Chine et la Russie, de profiter des états africains pour accroître leur pouvoir et leur influence.
Et ils n’ont pas conduit à une gouvernance stable et transparente, à la viabilité économique et à un développement croissant de la région.
Les États-Unis ne toléreront plus désormais le modèle bien établi de l’aide sans effet, de l’assistance sans responsabilisation et des secours sans réforme.
Au lieu de cela, nous empruntons une nouvelle voie, qui, nous l’espérons, donnera finalement des résultats.
Les Américains sont un peuple généreux, mais nous exigeons que notre argent soit utilisé de manière judicieuse.
Notre troisième priorité consiste donc à faire en sorte que tous les dollars américains envoyés en Afrique au titre de l’aide soient utilisés de manière efficiente et efficace pour faire progresser la paix, la stabilité, l’indépendance et la prospérité de la région.
Voici quelques-unes des actions audacieuses spécifiques que nous entreprendrons dans le cadre de notre nouvelle stratégie, dans les trois domaines prioritaires que je viens de mettre en exergue.
Pour développer nos relations économiques dans la région, nous mettons au point une nouvelle initiative appelée « L’Afrique prospère », qui facilitera les investissements américains sur le continent, permettra la croissance de la classe moyenne africaine et améliorera le climat général des affaires dans la région.
Nous encouragerons en outre les dirigeants africains à choisir des projets d’investissements étrangers de haute qualité, transparents, inclusifs et durables, y compris ceux des États-Unis. Nous allons tirer parti de nos outils de développement vastes et modernisés pour faciliter l’accès au financement et proposer des alternatives solides aux initiatives externes dirigées par les États.
La vision américaine pour la région est une vision d’indépendance, d’autosuffisance et de croissance, et non de dépendance, de domination et de dette.
Nous voulons que les pays africains réussissent, prospèrent et conservent leur indépendance, dans les faits, et pas seulement en théorie.
Au cours des années et des mois à venir, nous entendons également conclure des accords commerciaux modernes et complets sur le continent, qui garantissent des échanges équitables et réciproques entre les États-Unis et les nations africaines. Nous entamerons ces négociations sur une base bilatérale et nous nous concentrerons sur la création de partenariats mutuellement bénéfiques.
Nos nouvelles initiatives économiques en Afrique permettront de créer des emplois aux États-Unis et d’élargir l’accès au marché des exportations américaines, tout en favorisant une croissance durable dans les pays africains.
Nous concentrerons nos efforts économiques sur les gouvernements africains qui travaillent avec nous en tant que partenaires stratégiques et qui s’efforcent d’améliorer la gouvernance et la transparence des pratiques commerciales.
À mesure du développement économique de nos pays partenaires, ils seront mieux préparés à faire face à toute une gamme de menaces pour la sécurité, notamment le terrorisme et la violence militante.
Dans le cadre de notre nouvelle stratégie, nous prendrons également plusieurs mesures supplémentaires pour aider nos amis africains à lutter contre le terrorisme et à renforcer l’état de droit. Nous aiderons les gouvernements africains clés à renforcer la capacité des forces partenaires et des institutions de sécurité pour offrir des services de sécurité et de maintien de l’ordre efficaces et durables à leurs citoyens.
Notre objectif est de faire en sorte que les nations de la région prennent en main la paix et la sécurité dans leur propre voisinage.
La Force conjointe du G5-Sahel, composée de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et du Mali, appuyée par les États-Unis, est un excellent exemple de l’énorme potentiel de la coopération africaine en matière de sécurité.
La force conjointe du G5-Sahel entend renforcer les capacités régionales en matière de lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée et le trafic d’êtres humains au Sahel.
Les pays du G5 doivent rester aux commandes de ces dispositifs aux capacités renforcées, cette initiative ne peut être sous-traitée aux Nations unies en termes de financement et d’autres formes de soutien.
Nous voulons voir plus d’organisations de sécurité régionales coopératives comme celles-ci émerger dans le monde.
Dans le cadre de notre nouvelle stratégie pour l’Afrique, les États-Unis réévalueront également leur soutien aux missions de maintien de la paix des Nations unies. Nous ne soutiendrons que des opérations efficaces et efficientes, et nous entendons rationaliser, reconfigurer les missions qui ne sont pas en mesure de s’acquitter de leur mandat ou de favoriser une paix durable, ou y mettre fin. Notre objectif est de résoudre les conflits, pas de les geler à perpétuité.
Et nous n’accorderons aucune légitimité aux missions qui versent des sommes importantes à des pays qui envoient des soldats mal équipés qui n’offrent pas une protection suffisante aux populations vulnérables sur le terrain.
L’exploitation et les abus sexuels par les Casques bleus de l’ONU à l’égard des populations mêmes dont la protection leur a été confiée sont et demeurent totalement inacceptables. Des méfaits constants sans conséquences portent atteinte à l’intégrité de l’ensemble du système de maintien de la paix des Nations unies. Si nous nous engageons vraiment à protéger les vies innocentes dans les zones de conflit, nous devons insister pour que les opérations de maintien de la paix répondent de leurs actes, soient solides et efficaces.
C’est exactement ce qu’ont fait les États-Unis en avril en ce qui concerne la mission de maintien de la paix de l’ONU au Sahara occidental, en place depuis plusieurs dizaines d’années. Nous avons demandé une période de reconduction de la mission de six mois au lieu d’un an, et nous avons exigé un mandat plus fort et plus efficace subordonné à des progrès politiques substantiels.
Les parties au conflit et les principaux pays voisins ont alors convenu de se rencontrer pour la première fois depuis 2012. La semaine dernière, l’envoyé des Nations unies a organisé des pourparlers à Genève et les participants ont convenu d’une nouvelle rencontre au début de l’année prochaine.
À l’avenir, nous veillerons également à ce que l’assistance de sécurité bilatérale américaine cible des pays qui se comportent comme des parties prenantes régionales responsables, et des nations dans lesquelles la défaillance ou la faiblesse de l’État constituerait une menace directe pour les États-Unis et nos citoyens. Nous entendons utiliser les dollars américains de la manière la plus efficiente pour protéger les intérêts du peuple américain.
Nous veillerons donc à ce que TOUTES les aides à la région, qu’elles soient destinées à la sécurité, à l’aide humanitaire ou au développement, contribuent à la défense de ces intérêts des États-Unis.
Les pays qui reçoivent une assistance américaine doivent investir dans la santé et l’éducation, encourager une gouvernance responsable et transparente, favoriser la transparence fiscale, et promouvoir l’état de droit.
L’administration ne permettra pas que l’argent durement gagné par les contribuables serve au financement d’autocrates corrompus, qui en remplissent leurs coffres aux dépens de leur peuple, ou commettent de graves violations des droits humains.
Par exemple, les États-Unis réexaminent actuellement leur aide au Soudan du Sud pour s’assurer qu’elle ne contribue pas à prolonger le conflit et ne facilite pas les comportements prédateurs. Nous ne fournirons pas de prêts ni de ressources américaines supplémentaires à un gouvernement sud-soudanais géré par les mêmes dirigeants sans morale qui perpétuent la violence horrible et d’immenses souffrances humaines au Soudan du Sud.
L’administration élabore également une nouvelle stratégie en matière d’aide étrangère afin d’accroître son efficacité dans le monde entier. L’aide étrangère américaine a été conçue à l’origine pour contrer l’Union soviétique pendant la guerre froide et, plus récemment, pour lutter contre le terrorisme après le 11 septembre
Nous devons aujourd’hui procéder à certains ajustements pour relever le défi pressant de la concurrence des grandes puissances et pour corriger les erreurs passées au niveau de la structuration de notre financement.
Dans le cadre de la mise au point de notre stratégie, nous revisitons les principes fondamentaux du plan Marshall. Le plan Marshall a favorisé les intérêts américains, contourné les Nations unies et ciblé des secteurs clés des économies étrangères au lieu de gaspiller l’aide dans le cadre de centaines de programmes.
Notre nouvelle stratégie d’assistance à l’étranger fera en sorte que toute l’aide étrangère des États-Unis, aux quatre coins du monde, contribue à la promotion des intérêts des États-Unis.
Notre objectif est d’inciter les États bénéficiaires à devenir autonomes et d’éviter la dépendance à long terme.
Des réformes structurelles seront probablement cruciales, notamment la responsabilité fiscale, la promotion d’un commerce équitable et réciproque, la déréglementation des économies et le soutien au secteur privé.
Nous devons mettre l’accent sur les mécanismes bilatéraux pour que les États-Unis exercent toujours le plus grand contrôle sur chaque dollar américain dépensé.
Les bénéficiaires moins nécessiteux doivent s’affranchir de l’aide étrangère et l’aide aux pays et aux organisations qui font de mauvais choix politiques doit être réduite.
En outre, nous devons concentrer les ressources sur les domaines où nous avons le plus d’impact pour veiller à une utilisation efficace de l’argent des contribuables.
Les pays qui votent de manière répétée contre les États-Unis dans les instances internationales, ou qui se comportent de manière contraire aux intérêts des États-Unis, ne doivent pas recevoir la généreuse aide étrangère américaine.
Les États-Unis respecteront l’indépendance des autres pays en matière d’aide humanitaire, de sécurité et de développement – nous ne sommes pas une de ces puissances qui se servent des dollars pour favoriser la dépendance. Nous ne financerons cependant pas de causes contraires à nos intérêts et à ceux de nos citoyens.
Dans le monde entier, les États-Unis recherchent des partenaires autonomes, indépendants et forts – des nations qui respectent les intérêts de leur peuple, les droits de leurs voisins et le principe d’équité et de réciprocité dans tous les accords.
Dans le cadre de notre nouvelle stratégie pour l’Afrique, nous élargirons nos liens économiques sur la base du respect mutuel. Nous aiderons les pays africains à prendre en main leur propre destin économique et leurs propres besoins en matière de sécurité. Et nous veillerons à ce que toute l’aide étrangère américaine dans la région permette d’obtenir des résultats pour le peuple américain
Cela a été pour moi un grand honneur de pouvoir vous présenter les détails de nos projets ici à Heritage aujourd’hui, et c’est avec plaisir que je répondrai à vos questions.
Merci beaucoup.
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