Selon la radio privée de Damas Sham FM, les États-Unis auraient autorisé 4 000 réfugiés syriens à quitter le camp d’al-Rukban (situé à la triple frontière jordano-iraqo-syrienne). Ce camp US abrite dans des conditions déplorables 60 000 personnes qui avaient fui les combats au sud de la Syrie. Les Frères musulmans y ont imposé dans ce camp le strict respect de leur forme d’islam.

Selon le quotidien russe, Izvestia, une réunion tripartite Russia-Jordanie-USA devrait se tenir incessamment pour décider l’avenir du camp.

Jusqu’au début du mois, les États-Unis, qui tentent d’empêcher la reconstruction de la Syrie, s’opposaient au retour des réfugiés chez eux. Ils accusaient la République arabe syrienne de ne pas vouloir les accueillir. Cependant avec l’aide du président Michel Aoun, de nombreux réfugiés ont quitté le Liban et sont retournés dans leurs villes et villages. Dans un discours officiel, le 17 février 2019, le président el-Assad avait souligné que son pays a besoin de sa population. Il avait fait remarquer que, malgré les appréhensions, tous les réfugiés sont les bienvenus et aucun n’a été arrêté par les forces de sécurité.