Le 3 septembre en Russie marque la Journée de la solidarité dans la lutte contre le terrorisme. Tout le pays rend hommage aux victimes des attentats, notamment aux policiers tués durant leur mission antiterroriste et en remplissant leur devoir.

L’établissement de cette date commémorative est lié aux événements tragiques survenus en septembre 2004, quand un acte terroriste avait tué 334 personnes à l’école de Beslan, dont une majorité d’enfants.

Il est important de se rappeler que le terrorisme est un crime injustifiable indépendamment de la période, de la raison et de l’auteur des attentats. D’un jour à l’autre les terroristes et leurs complices continuent de violer cyniquement l’un des droits de l’homme fondamentaux : le droit à la vie. Tout individu peut devenir victime du terrorisme indépendamment de sa citoyenneté, de sa nationalité et de sa confession.

Nous sommes convaincus que la coopération antiterroriste internationale doit se dérouler en stricte conformité avec le droit international, avant tout avec la Charte de l’Onu, sans politisation, doubles standards et agendas cachés. En particulier, il est inadmissible de séparer les terroristes en "mauvais" et "pas très mauvais", en légitimant ces derniers comme de prétendus "combattants pour la liberté".

Nous ne pourrons vaincre ce mal qu’ensemble, en faisant front commun face au terrorisme.

« Beslan : un an après, le mystère s’éclaircit », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 31 août 2005.