Florence Parly, ministre des armées, a demandé au général de division aérienne Michel Friedling de signer la lettre d’adhésion à l’initiative Opérations spatiales interalliées (Combined Space Operations - CSpO).

La France rejoint ainsi pleinement cette initiative de coopération spatiale.

Cette coopération a pour objectif de coordonner, dans le domaine de la défense spatiale, les efforts des sept nations participantes.

La participation de la France à cette initiative s’inscrit dans la stratégie spatiale de la France, décidée par le président de la République et présentée par la ministre des armées le 25 juillet 2019.

À l’occasion de la rencontre des représentants nationaux de l’initiative CSpO, les 11 et 12 février à Ottawa, le général de division aérienne Michel Friedling, à la tête du commandement de l’espace, a signé au nom de la ministre des Armées, la lettre d’adhésion à son Memorandum of Understanding.

CSpO a vocation à coordonner les efforts déployés par chacune des nations participantes dans le domaine de la défense spatiale. Elle cherche, en outre, à améliorer les capacités spatiales, qu’elles soient nationales ou collectives, et à faciliter les opérations spatiales combinées entre les participants.

L’enjeu est d’être capable de coordonner les capacités alliées, d’en augmenter la résilience pour assurer le soutien aux opérations multi-domaines, de garantir un accès libre à l’espace et d’y protéger les moyens qui s’y trouvent, le cas échéant en coalition.

Forum multilatéral de coordination, de réflexion, et d’échanges, CSpO offre l’opportunité d’atteindre ces différents objectifs. Des travaux réguliers sont conduits au sein de plusieurs groupes de travail auxquels participent des personnels du Commandement de l’espace (CDE) de l’armée de l’Air, de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS).

Cette initiative rassemblait initialement les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, et la Nouvelle-Zélande. La France et l’Allemagne l’ont rejointe en qualité d’observateurs en 2016, puis comme membres associés en 2017. Désormais, par décision de Florence Parly, ministre des armées, la France y participera de manière pleine et entière, ce qui élève à sept le nombre de nations participantes.