La Syrie a répondu au Conseil de sécurité à propos de la situation au Liban [1]. C’est la première fois depuis plus d’une décennie que Damas se mêle de la politique libanaise.

Ce revirement d’attitude semble indiquer que les conditions que la Syrie pose pour accepter la proposition russo-états-unienne de prendre en charge le Liban comme il l’avait fait, à la demande la communauté internationale, à l’issue de la guerre civile (1975-90).

Cette option, que nous annoncions il y a plusieurs mois déjà, priverait la France de son projet de tutelle sur le pays du Cèdre.

[1« Réaction syrienne au rapport d’António Guterres sur le Liban », par Bassam Sabbagh, Réseau Voltaire, 29 octobre 2021.