Les 204 délégués du World Uyghur Congress (WUC) ont participé à l’Assemblée générale de l’organisation paravent du groupe terroriste dit « Parti islamique du Turkestan » (anciennement « Mouvement islamique du Turkestan oriental » — ETIM), du 12 au 14 novembre à Prague.

Ce simulacre était financé par la National Endowment for Democracy, une administration US ne dépendant pas de la Maison-Blanche mais du Congrès afin de poursuivre les objectifs des « Cinq yeux » par la voie légale [1].

 En février 2017, Dolkun Isa (actuel président du WUC) a organisé un séminaire à Berlin pour préparer des actions terroristes au Xinjiang.
 Le 10 mars 2018, Seyit Tumturk (ancien vice-président du WUC) a enregistré une vidéo anti-chinoise avec 400 combattants armés.
 En mars 2019, Rebiya Kadeer (ancienne présidente du WUC) a déclaré que son organisation envoyait des jihadistes en Syrie. Ils disposent encore aujourd’hui d’une base à Al-Zanbaki sous protection turque [2]
 L’avocate Rushan Abbas, après avoir travaillé comme traductrice au centre de torture de l’US Navy à Guantánamo, a déposé plusieurs fois devant le Congrès US pour dénoncer l’arrestation supposée d’un million d’Ouighours et leur internement dans des camps de concentration en raison de l’islamophobie supposée du président Xi Jinping.

Qui dit « organisation terroriste » dit « organisation ». Derrière les combattants, il y a toujours des cols blancs.

[1« La NED, vitrine légale de la CIA », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 6 octobre 2010.

[2« Les 18 000 Ouïghours d’Al-Qaïda en Syrie », Réseau Voltaire, 19 août 2018.