La Turquie est parvenue à transformer, le 12 novembre 2021, le « Conseil de coopération des États parlant le turc » en une « Organisation des États turcs ».

Cette transformation intervient après la victoire militaire turco-azerbaïdajanaise au Haut-Karabagh (Arménie).

Les membres de cette organisation sont l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Turquie et l’Ouzbékistan. En outre, la Hongrie et le Turkménistan ont le statut d’observateur.

Après avoir longtemps hésité à être membre de l’Union européenne ou à reconstruire l’Empire ottoman, la Turquie choisit désormais une troisième voie : prendre le leadership des peuples parlant le turc.

Cette opération est très mal vue de la Russie et de la Chine. Les deux super-puissances ont édifié l’Organisation de coopération de Shanghai afin de prévenir les séparatismes en Asie centrale. En outre, la Chine comprend une région parlant de turc, le Xinjiang, mais où le peuple ouïghour n’a aucun rapport ethnique avec le peuple turc auquel il a été soumis par le passé.

Les combats ont repris entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie à la suite de la création de l’« Organisation des États turcs ».