Dans Présent (09/04/97), François Berger, reprenant l’argumentation d’un ouvrage de Nicolai Davidoff, estime que : "L’effondrement du mur de Berlin, d’une part, la fin du service militaire en France, et donc la fin de l’objection de conscience extrémiste, l’abandon par l’extrême gauche occidentale du terrorisme, tout cela rend Amnesty inutile [...] Amnesty cesse d’être utile, quand la cause première qu’elle servait a cessé d’être : une relativisation des exactions communistes par une mise en parallèle, sur le même plan, de ces exactions, avec quelque bavure soigneusement relevée en Occident, et avec le contre-terrorisme, la résistance au communisme, qui se passait par exemple dans l’Espagne de Franco, dans la Grèce des colonels, dans le Chili du général Pinochet".