Le 4 mai, par 78 voix contre 22, le Sénat des États-Unis a autorisé le président Bill Clinton a faire usage de la force nécessaire au Kosovo, c’est-à-dire d’engager des troupes au sol autant que de besoin. La Maison-Blanche hésite néanmoins à passer à la phase IV de l’opération militaire compte tenu des réticences de l’opinion publique américaine, confirmées par de multiples sondages. Quoi qu’il en soit, le président Clinton s’est rendu au siège de l’OTAN à Bruxelles pour s’assurer du bon fonctionnement de l’Alliance et préparer simultanément ses deux options : soit une attaque déterminante, soit la suspension des bombardements et la reprise des négociations.