Selon Reuters, les forces serbes ont commencé le 1er mai l’expulsion des habitants albanais de Prirzen, la plus importante ville du sud du Kosovo, et de différentes autres cités. Des milliers de personnes auraient été conduites par bus à l’extérieur des villes, puis contraintes de continuer leur fuite à pied. Selon l’UNHCR, 11 600 déportés supplémentaires ont traversé la frontière macédonienne le 3 mai, et 6 000 la frontière albanaise. Environ 20 000 autres déportés seraient actuellement en train de marcher vers les frontières.

Il semble qu’à l’approche d’une reprise des négociations, le pouvoir serbe ait changé de tactique et ait décidé de " nettoyer " non plus seulement les zones rurales, mais les villes d’une partie du Kosovo. Tandis qu’au contraire, les habitants seraient retenus dans d’autres zones pour servir de " bouclier humain " et y prévenir tout bombardement massif.