L’Association des agences de presse des Balkans (ABNA) a tenu une réunion plénière le 7 mai dans les locaux de la MPA. Il s’agissait de déterminer une stratégie commune pour garantir la liberté de l’information sur le conflit et empêcher que des informations mensongères ne soient utilisées pour manipuler les opinions publiques. Les agences d’Albanie, Bulgarie, Grèce, Macédoine, Roumanie, Yougoslavie et Turquie, participaient à titre de membre. L’ANSA (Italie), le MTI (Hongrie), l’ANA (Grèce) y étaient observateurs. Des représentants de l’ONU, de l’UNESCO, de l’UE, du Conseil de l’Europe, et de la Fédération internationale des journalistes y assistaient. Le président de l’ABNA a souligné que le rôle des journalistes n’était pas de prendre parti dans le conflit, ni d’en déterminer les responsables, mais de rendre compte des événements. Aussi a-t-il rendu hommage aux confrères tués depuis le début des hostilités et a-t-il dénoncé les interdictions de circulation imposées par Belgrade et les bombardements de médias effectués par l’OTAN, jusque et y compris lors de la journée mondiale de la liberté de la presse.
C’est pour s’opposer à l’information de guerre, filtrée par les agences américaines et française, et pour donner aux citoyens les éléments nécessaires à l’élaboration de leur opinion, que le Réseau Voltaire, quant à lui, réalise chaque jour ce " Journal de la guerre en Europe ".
N’hésitez pas à le faire circuler.
Thierry Meyssan
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