Des fractures apparaissent au sein de l’Alliance. La Grèce, l’Italie, les Pays-Bas et la Tchéquie mettent en cause l’efficacité politique des bombardements et demandent leur suspension, voire leur arrêt. Pour leur répondre, des sources anonymes, au siège de l’OTAN, multiplient les confidences à la presse. Les bombardements n’auraient pas pour objet de contraindre Milosevic à la reddition, mais susciter de son renversement par ses généraux.