Lors d’une visite dans une école militaire, le 1er juin, le secrétaire à la Défense, William Cohen, a déclaré que toute interruption des bombardements profiterait au président Milosevic. " Ni paix, ni trêve ! ", a-t-il conclu. Interrogé sur les espoirs de paix suscités par la médiation en cours à Belgrade, M. Cohen a répondu que les émissaires russe et européen ne conduisaient pas de négociations, " [Ils] sont allés à Belgrade pour essayer une nouvelle fois de faire comprendre à Milosevic qu’il doit accepter les cinq exigences que nous avons discuté et adopté au sommet de l’OTAN ". (D’après American Forces Press Service.)