Le célèbre historien remarque qu’une fois la paix venue, les Occidentaux, qui se disaient en guerre pour la défense de leurs valeurs, commencent juste à se poser la question de leur conception de l’avenir du Kosovo. S’ils ont eu raison de ménager Eltsine, seul politicien raisonnable en Russie, ils ont eu tort de lui accorder un rôle diplomatique. Selon N. Malcolm, les arguments contre l’indépendance sont irrecevables. L’effet de déstabilisation de la Macédoine sera moindre que celui de la présence durable de réfugiés. De même l’exemple d’une indépendance obtenue par une intervention extérieure n’est pas pire que celui de l’occupation prolongée d’une région d’un État souverain par l’OTAN.

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