Il ne semble pas, par ailleurs, que la direction générale ait informé le cabinet du ministre des dysfonctionnements que représentaient, d’une part, la mésentente flagrante entre le commandant de légion et son chef d’état-major et, d’autre part, les conditions d’emploi du GPS alors même que de tels sujets auraient du être évoqués au niveau supérieur, comme l’a souligné un membre du gouvernement devant votre commission :
" Si le problème se situait à l’échelon du commandement et portait sur des dissensions ou des remarques importantes sur la manière de servir d’un membre de l’état-major du groupement ou d’un commandant de compagnie, j’en serais effectivement informé par la direction générale. Nous demandons également à être tenus informés de près en cas d’événement grave, d’une série de contraintes ou de charges de travail qui pèsent sur le moral déclenchant des mécontentements ou des inquiétudes chez les gendarmes (...), les signes avant-coureurs des méthodes de commandement du colonel Henri Mazères devenant difficilement compréhensibles par certains de ses subordonnés, (ils) auraient forcément fait partie de ces fautes identifiées par la direction générale de la gendarmerie nationale et auraient donc été portés à la connaissance du ministre et du cabinet ". Force est de constater que, de ce point de vue, la chaîne de l’information n’a pas fonctionné.
Source : Sénat. http://www.senat.fr
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