Comme l’explique Jean-Louis Briquet, " la violence s’est avérée un moyen relativement efficace d’influence sur les décisions de l’État en Corse 223". Dès lors, la compétition entre fractions nationalistes s’est traduite par " une surenchère dans l’utilisation de la violence ".
La scission intervenue en 1990 entre le FLNC-Canal historique et le FLNC-Canal habituel, ainsi que l’éclatement groupusculaire constaté au cours des toutes dernières années ont été à l’origine de luttes intestines particulièrement violentes224.
Ces conflits ont fait émerger la séparation entre les " politiques " et les " militaires ". " Si cette concurrence s’explique certainement par les concurrences liées à la perception des fruits du racket, elle manifeste aussi les oppositions entre ceux des dirigeants nationalistes qui privilégient les stratégies d’accès au pouvoir régional et ceux dont les intérêts sont préférentiellement orientés vers le contrôle de l’économie locale par le moyen illégal de la violence . "225
Source : Assemblée nationale. http://www.assemblee-nationale.fr
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