La 5 e phase concerne les cadavres de cinq personnes trouvés à Saint Casimir, au sud est de Quebec dans la nuit du 22 au 23 mars 1997 dans les circonstances suivantes :

1- Dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 mars, un promeneur a remarqué que de la fumée sortait d’une maison. Il a alerté les pompiers.

2- Ceux-ci ont trouvé un cadavre au rez-de-chaussée de cet immeuble et 4 autres à l’étage (victimes 1 à 4). Trois enfants, de 13, 14 et 16 ans, ont été décou-verts à l’arrière de cet immeuble. Ils étaient en état de choc.

3- Identité des victimes

1) KLAUS Bruno, 49 ans Suisse ;

2) RIOU Pauline, 54 ans Canadienne (Quebec) ;

3) QUEZE Didier, 39 ans Français ayant beaucoup résidé au Quebec ;

4) GOUPILLOT Chantal, 39 ans Française épouse du précédent ;

5) DRUAU Suzanne, 63 ans, mère de la précédente.

Didier et Chantal Queze sont les parents des 3 enfants.

4- Quatre de ces 5 personnes sont mentionnées sur la liste des membres de l’OTS dite " Liste du Drapier ". Suzanne Druau-Goupillot ne se trouve pas sur les listes découvertes. Les adeptes avaient laissé des lettres expliquant leurs gestes. Le dossier instruit par le juge d’instruction, M. le doyen Bruno Bulthé, pour la commission d’enquête, a dû être clôturé avant d’avoir pu recueillir de plus amples renseignements sur cette 5 e phase.

5- Des journaux du Quebec ont expliqué que la famille Queze avait emménagé au 70 de la rue Notre-Dame à Saint-Casimir, il y a environ 3 ans, après avoir revendu la boulangerie qu’ils exploitaient à Sainte-Anne-de-la Pérade.

Depuis cette vente, ou à peu près, Didier Queze avait le projet de rejoindre les dirigeants de l’OTS morts en octobre 1994. Il l’avait confié à quelques-unes de ses connaissances. Dans sa lettre d’adieu, envoyée à la presse le 21 mars, il accuse Thierry Hyguenin de trahir leur doctrine, dont il vante la transcendance.

Ces journaux prétendent que le transit des 5 adultes et des 3 adolescents avait été préparé pour la nuit du jeudi au vendredi, 20-21 mars. Mais vers 3 heures du matin, Fanny Queze, âgée de 14 ans, s’est réveillée, malgré les soporifiques qui avaient été mélangés à la nourriture des 3 enfants lors du souper du jeudi soir. Elle a trouvé que " cela puait ". Aussi, elle a fermé les robinets des bonbonnes de propane, a ouvert les fenêtres et s’est recouchée. Le lendemain, les parents ont dû avouer leur projet de transit qui venait d’échouer. Les 3 enfants n’ont pas voulu participer à une nouvelle tentative. C’est pourquoi ils se sont retirés dans un bâtiment annexe pour y passer la nuit du samedi au dimanche 22-23 mars 1997. Le dispositif d’incendie rappelle celui de Morin Heights.


Source : Chambre des Représentants de Belgique http://www.lachambre.be