LA REGION AVANT 1998

Jean Kaltenbach (RPR) dirige la région Champagne-Ardennes de 1992 à 1998 avec une courte majorité. L’ancien président et maire d’Eurville-Bienville s’appuye sur 24 élus de droite (13 UDF, 9 RPR et 2 Divers) et sur deux élus chasseurs (CPNT) face à 15 conseillers de gauche (3 PC, 9 PS et 3 écologistes). Le FN comptait alors 8 conseillers.

LES ELECTIONS REGIONALES DE 1998

En dépit d’une progression de 3 ou 4 points, le FN n’obtient qu’un siège supplémentaire en 1998 (9 élus). Les candidats de droite n’obtiennent que 17 sièges (10 RPR et 7 UDF), soit autant que la gauche plurielle (12 PS, 3 PC, 1 Verts, 1 MDC) qui progresse de cinq sièges. Mais avec trois conseillers de droite élus sur des listes dissidentes et un élu chasseur, le RPR et l’UDF conservent une majorité relative. Jean-Claude Etienne (RPR) est élu président du conseil régional.

Député de la Marne, le nouveau président noue une alliance avec l’extrême droite pour favoriser l’élection de représentants du FN dans les établissements hospitaliers (L’Humanité Hebdo, le 24 septembre 1998). Si pour le Conseil d’administration du centre hospitalier de Langres, la gauche vote pour la droite afin de barrer la route du FN, la droite vote pour le FN pour le CA du centre hospitalier de Troyes contre le communiste Pierre Mathieu. " Les parrains du conseiller FN " sont le secrétaire départemental RPR de l’Aube, l’élu chasseur, et deux adjoints de François Baroin, proche de Jacques Chirac, dont il fut le porte-parole.

Au moment de l’élection d’Anne-Marie Comparini (UDF), le député RPR de Haute-Marne François Cornut-Gentille estime que le " mauvais procès fait à Philippe Séguin est déplacé et indigne ". Il ajoute : " L’UDF n’a rien à gagner à jouer contre son camp pour exister ".

ILS SE SONT EXPRIMES DANS L’HEBDO DU QUOTIDIEN

Philippe Martin, député RPR de la Marne et maire de Cumières, le 14 juin 2000 : " Je souhaite qu’un minimum vital soit instauré en faveur de l’entrepreneur individuel en cas de saisie ".

Jean-Luc Warsmann, député RPR, conseiller général des Ardennes et maire de Douzy, le 19 avril 2000 : " A mes yeux, le RPF fait évidemment partie de l’opposition et grand nombre de personnes qui sont au RPF ont été, avec l’ensemble des élus de l’opposition, dans un grand nombre de combats dans les années passées".


Source : Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) http://www.mjsfrance.org