Affaire de Strasbourg

(Source : AFP, 31-03-97)


31-03-97 13h38 - Général- politique - FN-CONGRES - correction

ATTENTION RECTIFICATION

Revoici rectifiée notre FRS 199 de 13H23, Quatre membres du Front National placés en garde-à-vue à Strasbourg, qui comportait une erreur au premier paragraphe, l’information ayant été connue lundi et non dimanche.

Quatre membres du Front National placés en garde-à-vue à Strasbourg

STRASBOURG, 31 mars (AFP) - Quatre membres du Front National ont été placés en garde à vue à Strasbourg dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris lundi de source officielle.

Ces quatre personnes seraient un conseiller régional du Puy de Dôme et trois membres du service de sécurité du FN. Elles auraient été interpellées à la suite d’une altercation avec des passants, qu’elles auraient tenté de contrôler, a-t-on appris par ailleurs de source non encore confirmée.

Le commissariat central n’a pas souhaité fournir d’informations. Il indiquait toutefois que les faits ne concernent pas la zone police mais celle de la gendarmerie, auprès de laquelle aucune information n’a pu être obtenue.

Aucune source n’a pu être jointe au Parquet de Strasbourg.

ls/tm

31-03-97 18h48 - Général FN-CONGRES - Lead

Quatre membres du Front National en comparution immédiate mardi

STRASBOURG, 31 mars (AFP) - Quatre membres du Front National, présentés lundi au parquet de Strasbourg après une altercation avec des passants dans la nuit de samedi à dimanche, passeront en comparution immédiate mardi matin, a-t-on appris auprès du parquet.

Ces quatre personnes, un conseiller régional d’Auvergne, Claude Jaffrès, 57 ans, hôtelier à Royat (Puy-de-Dôme) et trois membres du service de sécurité du FN, Sébastien Buttgen, 21 ans, Fabrice Frey, 27 ans et Jean-Pierre Beaujannot, 47 ans, ont été placées sous mandat de dépôt lundi.

Elle sont soupçonnées d’usurpation de fonction d’officier de police et d’avoir arrêté illégalement deux jeunes gens.

Les faits se sont déroulés à Ostwald, en banlieue strasbourgeoise, devant un hôtel. Deux jeunes gens d’une vingtaine d’années qui regagnaient leur voiture n’ayant pas trouvé de chambre libre dans cet hôtel, ont été interpellés par les membres du FN se présentan t comme des policiers avec un civil, M. Jaffrès, selon le parquet.

L’un des deux jeunes qui avaient participé à la grande manifest ation anti-FN de samedi a été plaqué contre sa voiture par trois d es quatre hommes et fouillé, tout comme son véhicule.

Les victimes ont ensuite été libérées par leurs interpellateurs Elles ont porté plainte auprès de la gendarmerie et une enquête a été immédiatement ouverte.

ls/sh/jl


Affaire de Strasbourg

(Source : AFP, 01-04-97)


01-04-97 13hl7 - Politique-Général - FN-CONGRES-JUSTICE

LE FN PROTESTE CONTRE LA MISE EN GARDE A VUE DE QUATRE DE SES MEMBRES

PARIS, 1 er avr (AFP) - Le Front national proteste mardi dans un communiqué contre la mise en garde à vue à Strasbourg, dans la nuit de samedi à dimanche, de quatre de ses membres.

Selon le FN, trois de ses membres participant au congrès qui s’est tenu du 29 au 31 mars à Strasbourg, ont été "menacés, provoqués comme tant d’autres jusque dans leur hôtel". Ils "se sont assurés, avant d’appeler la police, qu’un provocateur de Ras l’Front ne portait pas d’armes sur lui".

"Ce sont eux qui se retrouvent devant le tribunal, en compagnie de M. Claude Jaffrès, conseiller régional d’Auvergne, appelé comme témoin au milieu de notre congrès, après les faits, et tombé dans un véritable guet-apens judiciaire", poursuit le communiqué.

"Ceux qui tenteraient de faire oublier l’action des émeutiers de gauche à partir de cet incident dérisoire et de son exploitation scandaleuse, en seront pour leur frais", conclut le texte.

Claude Jaffrès, 57 ans, hôtelier à Royat (Puy-de-Dôme), conseiller régional d’Auvergne, ainsi que Sébastien Buttgen, 21 ans, Fabrice Frey, 27 ans et Jean-Pierre Beaujannot, 47 ans, trois membres du DPS, le service de sécurité du FN, sont poursuivis pour, notamment, usurpation de fonction d’officier de police.

Les quatre hommes sont soupçonnés d’avoir contrôlé illégalement deux jeunes gens après S’être présentés à eux, comme des policiers accompagnés d’un civil, qui était M. Jaffrès. Présentés lundi au parquet, puis placés sous mandat de dépôt, ils devaient être jugés mardi en comparution immédiate.

ipa/cr

01-04-97 16h29 - Général-Politique - FN-CONGRES-JUSTICE

STRASBOURG : OUVERTURE DE L’AUDIENCE DE QUATRE MILITANTS DU FN

STRASBOURG, ler avr (AFP) - Le procès de quatre militants du FN en comparution immédiate, poursuivis notamment pour usurpation de fonction d’officier de police, s’est ouvert mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Strasbourg.

Claude Jaffrès, 57 ans, hôtelier à Royat (Puy-de-Dôme), conseiller régional d’Auvergne, Sébastien Buttgen, 21 ans, Fabrice Frey, 27 ans et Jean-Pierre Beaujannot, 47 ans, trois membres du DPS, le service de sécurité du FN, sont soupçonnés d’avoir contrôlé illégalement deux jeunes gens dans la nuit de samedi à dimanche dans la banlieue de Strasbourg.

Ils sont jugés par le même tribunal qui a condamné auparavant douze "casseurs" français à des peines allant de un mois de prison avec sursis à huit mois de prison ferme pour les incidents sur-venus samedi soir à l’issue de la grande manifestation anti-FN à Strasbourg.

Ils comparaissaient également selon la procédure ’ de la comparution immédiate, pour violences contre agent de l’ordre public, dégradation, vols et recel.

Deux ressortissants allemands parmi les "casseurs" ont demandé un délai pour préparer leur défense et resteront en détention préventive jusqu’à la prochaine audience fixée au 17 avril.

pa-Is/STZ/jl


Affaire de Strasbourg

(Source:AFP, 01-04-97)


10-04-97 17h54 - Général-Politique - FN-CONGRES-JUSTICE

LE CONSEILLER REGIONEL FN CONDAMNE A STRASBOURG FAIT APPEL

CLERMONT-FERRAND, 10 avr (AFP) - Claude Jaffrès, le conseiller régional FN d’Auvergne condamné le 1er avril par le tribunal correctionnel de Strasbourg pour avoir contrôlé deux jeunes gens dans des conditions illégales, a annoncé jeudi à Clermont-Ferrand sa

décision de faire appel de ce jugement.

M. Jaffrès et trois membres du DPS, le service d’ordre du Front national, avaient été condamnés à un an de prison avec sursis et à la privation de leurs droits civiques, civils et familiaux, pour "abus d’autorité et usurpation de fonction". Il leur était reproché d’avoir, dans la nuit du 29 au 30 mars, contrôlé deux jeunes gens devant un hôtel d’Ostwald, dans la banlieue de Strasbourg, en se faisant passer pour des policiers.

Selon M. Jaffrès, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, les trois membres du DPS condamnés en même temps que lui ont également décidé de faire appel. Le conseiller régional FN a affirmé qu’il "ne s’était jamais fait passer pour un représentant des forces de police".

Les faits reprochés aux quatre hommes s’étaient produits alors que le Front national tenait son congrès annuel dans la capitale alsacienne.

G,CO/ylf/phb

01-04-97 l8hO7 - Général-Politique - FN-CONGRES-JUSTICE

STRASBOURG : SIX MOIS FERME REQUIS CONTRE QUATRE MILITANTS DU FN

STRASBOURG, 1er avr (AFP) - Le procureur a requis mardi à Strasbourg un an d’emprisonnement, dont six mois avec sursis contre quatre militants du Front national qui comparaissaient pour usurpation de fonction d’officier de police.

Claude Jaffrès, 57 ans, hôtelier à Royat (Puy-de-Dôme), conseiller régional d’Auvergne, Sébastien Buttgen, 21 ans, Fabrice Frey, 27 ans et Jean-Pierre Beaujarmot, 47 ans, trois membres du DPS, le service de sécurité du FN sont soupçonnés d’avoir contrôlé illégalement deux jeunes gens dans la nuit de samedi à dimanche devant un hôtel dans la banlieue de Strasbourg.

Le procureur a qualifié l’action des quatre militants du FN de "violation aggravée des libertés".

pa/STZ/jl


Affaire de Strasbourg

(Source : Le Monde)


QUATRE MEMBRES DU FN JUGES A STRASBOURG POUR S’ETRE FAIT PASSER POUR DES POLICIERS

STRASBOURG

de notre correspondant régional

Claude jaffrès, conseiller régional du Front national en Auvergne, et trois membres du Département protection sécurité (DPS), le service d’ordre du mouvement de Jean-Marie Le Pen, devaient passer en comparution directe devant le tribunal de Strasbourg mardi 1, avril. Les quatre hommes sont poursuivis sous les chefs d’ "arrestation illégale et d’usurpation de fonction de policiers judiciaires ". Le même jour, dix sept casseurs responsables des incidents au "’centre ville dans la nuit de samedi à dimanche, comparaîtront selon une procédure identique.Tard dans la nuit de samedi à dimanche, M. jaffrès et ses amis, se présentant comme des policiers en civil, ont exercé un " contrôle " sur deux jeunes hommes, originaires de Tours, qui étaient à la recherche de chambres d’hôtel dans la banlieue strasbourgeoise .Après les avoir plaqués contre leur voiture, les quatre faux policiers les ont fouillés, ainsi que leur voiture. A la suite d’une plainte des victimes, ils ont été arrêtés par la gendarmerie, placés en garde à vue et déférés au parquet. Le juge chargé du dossier a décidé le maintien en détention jusqu’à la comparution.

Selon Edmond Stenger, procureur de la République, " l’enquête de la gendarmerie a conduit toutes les investigations qui s’imposaient". Ce qui signifie qu’il a été procédé à la perquisition des chambres d’hôtel où logeaient les militants du FN. Toujours selon M. Stenger, aucune arme n’a été trouvée, et les chefs de violence et de déprédation n’ont pas été retenus. La loi prévoit pour "arrestation illégale et usurpation de fonction" une peine pouvant atteindre cinq ans de prison.

La procédure directe choisie par le parquet de Strasbourg donne la posibilité à la défense de demander un report de l’audience afin de mieux se préparer. Le tribunal aurait alors à se prononcer sur le maintien en détention ou sur la remise en liberté des quatre prévenus jusqu’au jour de leur comparution.

M. jaffrès, hôtelier à Royat (Puy-de-Dôme), secrétaire départemental du parti de M. Le Pen, président du groupe FN au conseil régional d’Auvergne, a été réélu au comité central lors du congrès de Strasbourg.

Samedi, Bernard Courcelle, ancien officier parachutiste, directeur du DPS, avait déclaré à plusieurs journalistes avoir donné à ses hommes la consigne de ne pas sortir du Palais des congrès et de remplir leur mission sans prendre le risque d’être rendu responsables d’éventuels débordements. A cette occasion, il avait une nouvelle fois nié l’existence, au sein de la DPS, d’une "unité mobile d’intervention" composée d’homme en uniforme.

Dossier du Réseau Voltaire

"Le DPS : une milice contre le République"