La Mission se félicite des excellents rapports qu’elle entretient avec les services du Premier ministre, dont elle dépend directement.

La facilité et la fréquence des contacts avec le chef de cabinet et avec les conseillers techniques spécialisés favorisent l’efficacité de son travail. La MILS de son côté s’attache à remplir l’ensemble des missions qui lui ont été dévolues par le décret institutif de novembre 1998. Elle ne manque pas d’interroger les services du Premier ministre pour éclairer des situations parfois délicates ou complexes et pour valider, le cas échéant, avant publication, les messages qui lui paraissent opportuns.

La Mission signale toutefois la croissance rapide des sollicitations extérieures dont elle est l’objet. Elle souligne également qu’elle doit souvent faire face à des initiatives ou à des sollicitations imprévues qui modifient son schéma annuel de travail et induisent des frais supplémentaires difficilement programmables à l’avance.

Le Conseil d’orientation a souligné combien il devient indispensable de tenir compte budgétairement de la spécificité de cette Mission particulière ainsi que de l’ampleur croissante des dossiers portés à sa connaissance, notamment en ce qui concerne son indispensable présence au plan des institutions européennes. De même, il paraît souhaitable que les mises à disposition prévues par le "bleu" de Matignon soient effectives dans des délais raisonnables et que les remplacements soient prévus avant le retour de certains agents dans leur administration d’origine, de telle sorte que les relais puissent être pris sans solution de continuité.