L’Église de l’Unification est peu présente en France. Elle a financé le Front national et placé deux de ses membres au Parlement européen, Gustave Pordea, puis Pierre Ceyrac (neveu de l’ancien " patron des patrons "). Par le passé, elle a rallié à sa cause Jean Fontaine (député FN de La Réunion), Michel de Rostolan (député FN), Jacques Soustelle (ancien ministre), Jean-Louis Beaumont (député-maire de Saint-Maur-des-Fossés). Elle a été soutenue notamment par des personnalités politiques comme Pierre Bas, Jean-Marie Daillet, Gilbert Gantier, Marie-France Garaud, Olivier Giscard d’Estaing, Philippe Malaud et Jacques Médecin ; et des journalistes comme Georges Suffert et Jean-François Revel. Elle s’est distinguée sur des terrains aussi différents qu’une campagne antisoviétique, SOS Droits de l’homme (1984), ou qu’une campagne de désinformation sur les dangers du préservatif (1993).

L’Église de l’Unification a retiré l’essentiel de ses investissements en France. Elle ne possède plus actuellement qu’un siège à Paris (9-11, rue de Châtillon), des bureaux dans l’Essonne (Les Ulis, ZAC de Courtabœuf), des châteaux dans le Maine-et-Loire (Challain-la-Potherie), et l’Oise (Sacy-le-Grand et Élincourt-Sainte-Marguerite), représentant un patrimoine d’environ 40 millions de francs.

Le 9 décembre dernier, l’Église de l’Unification a organisé un colloque à Paris par l’entremise de ses associations satellites (Fédération inter-religieuse et internationale pour la paix, Wango, Fédération française des familles pour la paix, Collège international du tiers-monde, Fédération des femmes pour la paix, Institut de l’ordre économique naturel, WebForce International). Elle a peiné à rassembler quelques centaines d’adeptes.

Fin 2000, l’Église de l’Unification a présenté la candidature du Dr Henri Amoroso à l’Académie française, successivement aux fauteuils de Jean Guitton et d’Alain Peyrefitte. Il n’a obtenu qu’une voix, probablement celle de Jean-François Revel.