Bien qu’en vertu de l’arrêté royal du 19 décembre 1989, la mise en condition des troupes et la conduite des opérations soient du ressort de l’état-major et bien qu’il y ait eu en outre des contacts réguliers entre le chef d’état-major, le lieutenant général Charlier, et le ministre de la Défense nationale, M. L. Delcroix, et/ou son chef de cabinet, M. Schellemans, la commission estime que l’échange d’informations entre l’état-major et le cabinet n’a pas été optimal. C’est ainsi que les rapports du briefing journalier du chef d’état-major n’ont pas été tous transmis quotidiennement au ministre. Force est de constater aussi que le cabinet n’a donné que peu ou pas de missions spécifiques à l’état-major général en rapport avec les informations qu’il a effectivement reçues.


Source : Sénat de Belgique