La commission d’enquête souhaite une évolution des fonctions des surveillants afin de les associer à la mission d’insertion menée par les autres intervenants.

Toutefois, la réussite de ce projet implique la modification des méthodes de travail au sein des établissements.

A) AUGMENTER LES POSTES FIXES

Le travail d’insertion nécessite un suivi du détenu, qui ne peut être assuré que si le surveillant est affecté à une section ou à un étage déterminé. Le nombre des postes fixes devrait donc augmenter, ce qui modifiera en profondeur l’organisation du travail des surveillants.

B) DEVELOPPER LE TRAVAIL EN EQUIPE

Le travail en équipe doit être développé. Aujourd’hui, chaque intervenant se mobilise pour participer à la réinsertion des détenus, mais ce travail est souvent mené sans concertation avec les autres intervenants ou les surveillants.

C) ENCOURAGER LA CONCERTATION

Le fonctionnement de l’administration pénitentiaire doit évoluer. Pour l’instant, cette direction apparaît très hiérarchisée et les informations remontent mal vers l’administration centrale.

La commission d’enquête estime donc que la direction de l’administration pénitentiaire doit développer la concertation au sein de structures appropriées et valoriser les expériences innovantes qui sont mises en oeuvre dans certains établissements.


Source : Assemblée nationale. http://www.senat.fr