Au cours de l’année 1998-1999, selon les chiffres du ministère de l’Education nationale, de la recherche et de la technologie, 410 882 étudiants, soit 26 %, ont bénéficié d’une aide financière dont 361 450 sur critères sociaux et 49 432 sur critères universitaires.

Le ministère prévoit 40 000 boursiers supplémentaires pour l’année 1999-2000, ce qui représentera 28 % des étudiants. Par ailleurs l’un des objectifs du plan social étudiant est de parvenir à 30 % d’étudiants aidés sur 1 700 000 étudiants relevant du ministère de l’Education nationale.

En ce qui concerne les montants de ces aides, ils ont été fixés, pour l’année en cours, par un arrêté du 7 septembre 1998.

Ils s’échelonnent entre 7 524 F et 20 682 F, pour l’année, pour les bourses sur critères sociaux et entre 20 286 F et 23 976 F par an pour les bourses sur critères universitaires.

Le plan social prévoit là aussi une revalorisation de 15 % du montant des bourses sur quatre années.

Si on fait un peu de prospective, pour l’année 1999-2000, l’étudiant le plus aidé par le ministère, soit l’étudiant bénéficiant d’une bourse allouée sur critères universitaires au dernier échelon, laquelle aura augmenté de 3,75 %, percevra 24 875 F par an, soit 2 073 F par mois.

Tous les étudiants boursiers non rattachés fiscalement à leur famille et ne disposant pas d’un autre revenu que leur bourse ont donc vocation à être éligibles au volet assurance complémentaire de la CMU.


Source : Assemblée nationale. http://www.assemblee-nationale.fr