« Le compte à rebours vers la guerre »
Countdown to War
Los Angeles Times (États-Unis)
[AUTEUR] Gary Schmitt est directeur exécutif du Project for the New American Century, le think-tank qui a rédigé le programme militaire de George W. Bush pour l’élection présidentielle et organisé la campagne contre l’Irak. Il a été directeur exécutif du Foreign Intelligence Advisory Board sous la seconde présidence de Ronald Reagan (1984-1988).
[RESUME] Mercredi, la tâche de Colin Powell ne sera pas facile car il lui faudra prouver que l’Irak détient des armes des destruction massive, entretient des liens avec Al Qaïda et viole la résolution 1441. Pour cela, il s’appuiera sur les témoignages de transfuges, mais surtout sur le rapport des inspecteurs de l’ONU qui démontre que le rapport irakien ne disait pas toute la vérité sur le démantèlement du programme d’armement de Saddam Hussein.
Il n’y aura pas de révélations fracassantes car les Irakiens ont beaucoup appris de la crise des missiles de Cuba et ils dissimulent leurs armes et leurs laboratoires. De plus, certains renseignements, s’ils sont rendus publics, permettront aux Irakiens de comprendre comment ils ont été obtenus et les États-Unis ne pourront plus utiliser cette source.
En 1927, le Royaume-Uni avait dénoncé certains agissement de l’URSS, qui avait alors réussi à renforcer sa sécurité. Les Soviétiques parvinrent ainsi à construire l’arme atomique sans que les services de renseignements anglo-américains puissent le découvrir à temps.
Pourtant, si Powell ne donne pas ses sources, le dossier sera discuté et moins crédible. Les médias, croyant être objectifs, feront douter les citoyens sur l’authenticité des rapports transmis. En réalité, les pays sceptiques veulent surtout empêcher les États-Unis d’attaquer et faire durer les inspections.
Le secrétaire d’État aura deux atouts mercredi : sa crédibilité personnelle et les éléments biens connus prouvant que l’Irak ne coopère pas avec les inspecteurs. À ceux qui prétendront que Powell n’a pas prouvé que l’Irak a encore des armes, il devra répondre qu’ils n’ont pas non plus la preuve que Bagdad n’en a plus.
« Irak : la France face à ses responsabilités »
Irak : la France face à ses responsabilités
Le Figaro (France)
[AUTEURS] Philip H. Gordon est chercheur à la Brookings Institution à Washington. Il est ancien directeur des affaires européennes du National Security Council et consultant à la Rand Corporation. Justin Vaïsse est professeur d’histoire à l’Institut d’études politiques de Paris et chercheur au Centre d’Histoire de l’Europe du Vingtième Siècle.
[RESUME] Dans son discours sur l’état de l’Union, George W. Bush a quasiment déclaré la guerre à l’Irak. Il existe certes de bonnes raisons de s’opposer à une guerre en Irak (l’absence de traces d’armes de destruction massive et de liens entre l’Irak et Al Qaïda, les pertes de vies humaines, la déstabilisation de la région). Mais il faut se souvenir que le maintien du statu quo a un coût, qu’il comporte des risques pour l’avenir et que le changement peut améliorer la situation dans la région.
Le 5 février, la France devra choisir et tenir compte du fait que l’Irak n’a pas respecté la résolution 1441, sa dernière chance. On peut penser que les inspecteurs devraient avoir plus de temps, mais il n’y a pas de raisons que Saddam Hussein tienne plus ses engagements internationaux à cette occasion que lors des douze dernières années. En revanche, le veto français ou l’obstruction à un second vote pourraient avoir de graves conséquences pour la France :
– Le Conseil de sécurité serait marginalisé. Washington s’éloignerait de l’ONU. Cette organisation montrerait son incapacité à faire appliquer les résolutions qu’elle a adopté depuis 12 ans.
– L’unité européenne serait soumise à rude épreuve. Le fossé se creuserait entre le couple franco-allemand et le reste de l’Europe.
– Les relations transatlantiques seraient gravement endommagées.
– Si les États-Unis perdent la paix et ne parviennent pas à reconstruire l’Irak seuls, c’est tout l’Occident qui en pâtira.
– La France risque d’être marginalisée internationalement.
La France a fait tout ce qu’elle a pu pour éviter la guerre et elle le peut encore en négociant un exil pour Saddam Hussein. Mais elle devrait reconnaître que si une guerre devait avoir lieu, ce serait la faute de Saddam Hussein.
« Ah, ce hideux totalitarisme yankee ! »
Ah, ce hideux totalitarisme yankee !
Le Figaro (France)
[AUTEUR] Brice Lalonde est ancien ministre de l’Environnement.
[RESUME] Les apparences sont trompeuses. Les Américains font semblant de respecter la démocratie, mais Bush n’a été élu que grâce aux pétrodollars et aux urnes électroniques. Saddam Hussein, lui, assume le fait d’être un dictateur et n’hésite pas à gazer son peuple pour abréger ses souffrances. Il ne fait pas bon vivre aux États-Unis, où les pauvres et les Noirs sont persécutés. En Irak, par contre, les gens ont une vie saine et fruste qui ne nuit pas à la couche d’ozone. Saddam Hussein est généreux et aide financièrement les familles des terroristes palestiniens.
Grâce à son attitude courageuse, la France est populaire en Europe, sauf dans les pays dont les gouvernements ont signé l’appel de soutien aux États-Unis, États insignifiants. Au Proche-Orient, la France est acclamée, sauf en Égypte, en Syrie, en Algérie et en Arabie saoudite. Par contre, elle fait un triomphe en Libye et au Soudan.
Si les États-Unis ont lutté contre le nazisme et le communisme, c’est pour asseoir leur domination tout comme ils l’ont fait en Yougoslavie et en Afghanistan, où les populations étaient heureuses sous la dictature. Les États-Unis se sont posés comme gendarme du monde, mais qui le leur a demandé ? La France, elle, applique la realpolitiket elle est l’amie des régimes à poignes et des rebelles de la Côte d’Ivoire.
Les États-Unis prétendent faire la guerre au terrorisme, mais ils ne vont quand même pas utiliser le 11 septembre pendant 107 ans, chacun a ses petits malheurs. Après tout, si on n’embête pas les barbus, si on est tolérant avec eux sur notre sol, ils nous laissent tranquilles ou, s’ils nous frappent, c’est sans doute par erreur.
L’histoire donnera sans doute raison aux descendants de Saladin, humanistes gorgés d’armes, contre les descendants de Washington, Jefferson et Franklin, hideux précurseurs du totalitarisme yankee.
« Je doute que Bush est prêt à diriger la Mésopotamie »
I doubt Bush is ready to rule Mesopotamia
The Daily Telegraph (Royaume-Uni)
[AUTEUR] Lord Patrick Wright of Richmond a dirigé le service diplomatique britannique (1986-1991). Il a été ambassadeur en Syrie et en Arabie saoudite.
[RESUME] Les ministres britanniques continuent d’affirmer que la présence de troupes dans le Golfe est motivée par la volonté de mettre la pression sur Saddam Hussein pour qu’il soit honnête avec les inspecteurs, mais que rien n’a encore été décidé concernant une guerre. Pourtant personne ne doute que Washington veut un changement de régime en Irak.
Je n’ai aucune affection pour Saddam Hussein, mais il n’est pas une menace suffisante pour justifier une attaque contre l’Irak et la perte de centaines de soldats britanniques. En outre, cette guerre renforcera le terrorisme. Je regarderai donc avec intérêt les « preuves » fournies mercredi par les États-Unis au Conseil de sécurité concernant les liens entre l’Irak et Al Qaïda. Ces liens suscitent le scepticisme dans les services de renseignements et personne ne doute que Bush voulait renverser Saddam Hussein bien avant le 11 septembre.
Par ailleurs, on ignore toujours ce qui est prévu après la chute de Saddam Hussein et la fin de la guerre. Les experts de Washington ont beau répéter que la guerre sera courte et couronnée de succès, on ne sait pas ce qu’ils entendent par « succès ».
Qui remplacera Saddam Hussein en Irak ? Qui empêchera la division de l’Irak ? Les États-Unis occuperont-ils l’Irak ou bien laisseront-ils cette tâche à leurs alliés européens ? Savent-ils la difficulté que représente la direction de la Mésopotamie ? Que veulent dire les États-Unis quand ils affirment qu’après l’Irak ils démocratiseront la Syrie, l’Iran, et l’Arabie saoudite ?
On peut se demander si notre pays, après la guerre en Irak, ne va pas être entraîné dans une action en Syrie ou en Iran. Il faut noter, par ailleurs, que le seul dirigeant arabe démocratiquement élu est Yasser Arafat et qu’il est continuellement dénigré par les États-Unis et Israël.
M. Blair a échoué à impliquer davantage les États-Unis dans le processus de paix israélo-palestinien. Espérons qu’il réussira à faire comprendre au président Bush qu’on ne peut pas imposer les vues états-unienne au Proche-Orient sans grands dangers.
« Un désastre sur le point d’advenir »
A disaster waiting to happen
The Observer (Royaume-Uni)
[AUTEUR] Gil Loescher est chercheur sur les questions de déplacements forcés et la sécurité internationale à l’International Institute for Strategic Studies à Londres. Il est l’auteur de The UNHCR and World Politics : A Perilous Path.
[RESUME] La gestion d’une nouvelle crise et de l’afflux de nouveaux réfugiés irakiens restent largement inadéquats. Le débat sur un exode de masse des populations n’a pas eu lieu, mais la gestion de la crise aurait dû être déjà préparée.
Il n’existe malheureusement aucune concertation entre les militaires états-unien et les agences de l’ONU et les ONG, les militaires craignant de voir leur stratégie éventée. Les risques d’exode sont donc difficiles à quantifier et à estimer. Les mécanismes à mettre en place et les ressources à collecter pour faire face aux pires des scénarios n’existent pas. Le HCR a pris un retard considérable en raison de la demande de Kofi Annan de ne rien préparer tant que la résolution 1441 était encore en négociation, en outre cette agence traverse de graves difficultés financières.
Ni le HCR, ni les ONG, n’ont la possibilité d’agir pendant le conflit et ils sont incapables de faire face à l’utilisation d’armes de destruction massive. Ils ne sont pas en place non plus dans les pays voisins de l’Irak car les ONG états-unienne ne peuvent se rendre en Irak, en Iran ou dans tout autre « État voyou » sans accréditation de la part du gouvernement états-unien, ces laissez-passer pouvant attendre deux à six mois.
Deux millions de personnes avaient fuit l’Irak pendant la première Guerre du Golfe. La répression des révoltes du Sud avait, par la suite, provoqué le déplacement d’un million de personnes. La politique « d’arabisation » de l’Irak voulue par Saddam Hussein dans les années 90 a provoqué le déplacement d’un million d’irakiens supplémentaires à l’intérieur du pays et deux millions ont quitté cet État vers les pays voisins ou ont pris la direction de l’Europe.
Les Irakiens souffrent, de plus, de l’embargo. 6% dépendent totalement du programme pétrole contre nourriture. Une guerre ne fera qu’aggraver cette situation. On ne peut pas écarter l’hypothèse que Bagdad crée volontairement une crise humanitaire pour ralentir l’invasion états-unienne et il faut tenir compte des règlements de comptes interethniques qui viendront émailler l’après guerre. Les pays voisins qui devront gérer l’afflux de population ne sont pas près à les accueillir malgré la pression internationale.
La résolution 1441 avait pour but de désarmer l’Irak. Elle aurait aussi dû être interprétée comme un avertissement permettant de préparer la gestion de la crise humanitaire.
« Les conséquences économiques de la guerre »
The economic consequences of war
The Observer (Royaume-Uni)
[AUTEUR] Le Dr Vincent Cable est député Libéral démocrate au Parlement britannique et secrétaire d’État pour le commerce et l’industrie du « cabinet fantôme ». Il a été responsable du programme économique de Shell et directeur du programme économique international de la Chatham House.
[RESUME] Même si le pétrole est important, il n’est pas la raison principale de la guerre en Irak, bien qu’il rende ce conflit plus sensible que les autres.
D’un point de vue économique, le conflit en Irak est difficile à analyser pour trois raisons :
– Il est impossible de prévoir avec précision quelle sera la durée de la guerre.
– Il n’existe pas de principes généraux permettant de connaître avec exactitude l’impact économique des conflits.
– Il est impossible de séparer la guerre à venir de son impact sur les marchés pétroliers et de leur impact sur les pays importateurs et exportateurs.
Cette guerre peut potentiellement entraîner un quatrième choc pétrolier après ceux de 1973, 1979 et 1990. Le prix du baril est déjà très élevé en raison de la crise vénézuélienne. Pour les faucons les plus optimistes dans l’administration états-unienne, ce n’est pas un problème car, pensent-ils, la guerre sera courte et ses effets limités d’un point de vue pétrolier en raison des stocks accumulés par les principaux importateurs. De plus, l’Arabie saoudite et la Russie ont affirmé qu’ils augmenteraient leur production pour pallier une trop forte hausse des prix.
Le problème sera tout autre en revanche avec l’installation d’un gouvernement-client des États-Unis en Irak. La production augmentera considérablement. Soit l’OPEP devra diminuer sa production pour maintenir les prix, soit les pays membres devront accepter l’idée d’une perte de contrôle du marché pétrolier. On peut cependant douter du fait qu’un marché totalement libre et ouvert à la concurrence ne soit plus dépendant des pays du Golfe sur le long terme vue la part des réserves pétrolières mondiales qui se trouve dans cette région. Une guerre qui fera baisser le prix du pétrole à moyen terme renforcera la dépendance du monde vis-à-vis d’un Golfe au pétrole peu cher.
Il est cependant possible que la guerre soit longue et que l’instabilité sur les marchés internationaux dure des mois. La guerre peut aussi avoir des conséquences politico-économiques graves comme une augmentation de l’antiaméricanisme, du terrorisme et une baisse du prix du pétrole à court terme qui entraînera une paupérisation de certains pays et une grande instabilité politique, ayant un impact négatif sur l’économie mondiale.
Le coût de la guerre aura également un impact en lui-même. Sans compter la reconstruction qui s’élèvera selon les estimations entre 50 et 200 milliards de dollars pour les États-Unis et entre 1,4 et 5 milliards de dollars pour le Royaume-Uni. Ce coût aura un impact sur le déficit public, sur l’inflation et sur les importations. Pour y remédier partiellement, les États-Unis pourraient décider d’augmenter les impôts ou de baisser le cours du dollar, exportant ainsi la crise à l’ensemble de leurs partenaires financiers.
Compte tenu de ces éléments, le risque d’une récession économique est donc élevé.
« Bush n’a pas construit le dossier d’accusation »
Bush Has Not Made the Case
Washington Post (États-Unis)
[AUTEUR] Bill Bradley est ancien sénateur Démocrate du New Jersey. Il fut candidat malheureux aux primaires de la dernière élection présidentielle. Il est directeur d’Allen & Co. LLC.
[RESUME] Lors de son discours sur l’état de l’Union, George W. Bush n’a pas réussi à être convainquant sur la nécessité d’une invasion unilatérale de l’Irak. S’il n’y parvient pas cela aura des conséquences graves pour nos intérêts nationaux sur le long terme. Il a échoué sur cinq points :
– Il n’a pas réussi à convaincre qu’une invasion de l’Irak aiderait à combattre le terrorisme.
– Il n’a pas reconnu qu’une invasion de l’Irak pourrait déstabiliser l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Pakistan, ce qui constituerait de grandes pertes stratégiques pour notre pays.
– Le président minimise l’importance des alliés, ce qui pourrait pousser l’Europe, la Russie, le Japon et la Chine à s’opposer sur le long terme aux États-Unis.
– Bush a ignoré le fait que les actions militaires pouvaient avoir des conséquences imprévisibles.
– Le président n’a pas noté que la crainte d’une action états-unienne dans la région avait poussé les uns vers les autres les voisins de l’Irak qui, bien que ne soutenant pas Saddam Hussein, ne veulent pas d’une présence américaine longue dans la région.
Il est évident qu’une guerre contre l’Irak sera gagnée, mais ce sont les conséquences qui doivent être étudiées. Il est préférable d’adopter une politique d’endiguement vis-à-vis de l’Irak et de chercher dans le même temps le plus large consensus international possible. L’action unilatérale risque de nous nuire internationalement et de mettre à mal notre unité nationale.
« L’Europe américaine attaque »
L’Europe américaine attaque
Libération (France)
[AUTEUR] Sami Naïr est député européen du Pôle républicain.
[RESUME] L’appel des huit chefs d’États européens appelant à un soutien de l’Europe aux États-Unis est un événement important pour les relations franco-américaines et dans la construction de l’Europe actuelle.
Le contenu de cet appel n’est d’aucun intérêt, il ne fait qu’énoncer des évidences ou reprendre à son compte la vision américaine du monde. Le texte est une accusation implicite de l’Irak. Il vise à justifier, sans preuves, l’invasion d’un pays souverain subissant depuis dix ans un embargo génocidaire. On y rappelle que l’Irak est une dictature, ce qui n’est pas heureusement un motif de guerre car sinon le monde serait à feu et à sang.
Ce texte a en revanche une signification : c’est la première réaction de Washington à la formation d’un axe franco-allemand qui inquiète l’Amérique. Bush a activé ses clients pour créer une Europe américaine contre une Europe européenne.
Washington s’inquiète de toute initiative qui permettrait à l’Europe de devenir une puissance autonome et l’attitude des chef d’État signataires équivaut à justifier la soumission de l’Europe à l’Amérique. Ils prétendent même que l’opinion européenne est favorable au bellicisme américain.
Ce texte pose la question fondamentale : l’élargissement à l’Est de l’Europe va-t-il accroître le poids de l’Europe américaine ? Il y a tout lieu de le croire et cela signifie que la France et l’Allemagne doivent renforcer le pôle politique européen et développer les relations avec la Russie et la Chine.
La France ne doit pas se laisser impressionner et continuer de s’opposer à la guerre. Du 3 au 7 février, plusieurs dizaines de députés européens iront apporter leur solidarité au peuple irakien. En signant ce texte, les chefs d’État européens prennent une terrible responsabilité dans le bain de sang à venir.
Pour retrouver la démocratie en Irak, il faut un désarmement du pays, la levée de l’embargo et la réintégration de Bagdad dans la communauté internationale.
« La France souhaite renforcer les liens stratégiques avec l’Inde »
France for strategic ties with India
The Hindu (Inde)
[AUTEUR] Jean-Pierre Raffarin est Premier ministre français. Ce résumé est extrait d’un entretien accordé à The Hindu lors d’un voyage du Premier ministre en Inde
[RESUME] La France a choisi de se placer aux côtés de l’Inde. Jacques Chirac est convaincu que ce pays a un rôle majeur à jouer dans le monde d’aujourd’hui et que la France doit développer des liens économiques et commerciaux avec New Delhi. Il nous faut dépasser nos visions stéréotypées les uns des autres et développer nos partenariats en matière de recherche et de hautes technologies.
L’Inde est un partenaire stratégique pour la France. Les rapports entre la France et le Pakistan sont qualitativement différents. Ce pays doit tenir ses engagements internationaux et lutter contre le terrorisme en dehors et à l’intérieur de ses frontières.
Nous sommes en train de développer avec l’Inde un partenariat également en matière de défense, spécialement dans les secteurs aéronautique et naval.
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