L’essentiel des charges imputées à l’Irak par l’administration Bush repose sur des informations fournies par la CIA. Mais est-il possible de se fonder sur les renseignements des services secrets pour établir un acte d’accusation de l’Irak ? Si ces données constituent des indications, elles n’ont aucune valeur sur le plan du droit international tant qu’elles n’ont pas été vérifiées.
Premier exemple à propos de la « Reconstruction d’installation nucléaire ».

 Services de renseignement - La CIA signale en octobre des photos-satellite commerciales qui montreraient que l’Irak « reconstitue » sont programme clandestin d’armes nucléaires à Al Tuwaitha, un ancien complexe nucléaire.

 Exploitation politique - Le 7 octobre, George W. Bush déclare « Des preuves montrent que l’Irak reconstitue son programme d’armes nucléaire. […] Des photos satellite révèlent que l’Irak reconstruit de installations sur des sites qui ont anciennement fait partie de son programme nucléaire ». (Texte du discours)

 Après inspection de l’ONU - Lorsqu’ils sont retournés en Irak, les inspecteurs on visité le site d’Al Tuwaitha et n’ont trouvé aucune preuve appuyant l’affirmation de G.W. Bush.
« Depuis le 4 décembre, les inspecteurs de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique ont examiné ce vaste complexe près d’une douzaine de fois sans constater de violations [des résolutions de l’ONU]. » (source : Associated Press)