Monsieur le Secrétaire général, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

Nous sommes réunis un an et un jour après une attaque terroriste qui a plongé mon pays, et des ressortissants de nombreux autres, dans la douleur. Hier, nous avons commémoré la mort des innocents qui ont péri en cette matinée horrible. Aujourd’hui, nous tournons notre attention vers l’obligation urgente de protéger d’autres vies, sans illusion et sans crainte.

Nous avons accompli de grandes tâches durant l’année écoulée, en Afghanistan et ailleurs. Il nous reste encore beaucoup à faire, en Afghanistan et ailleurs. De nombreux pays qui sont représentés ici se sont joints à la lutte contre le terrorisme mondial, et le peuple des Etats-Unis leur en est reconnaissant.

L’Organisation des Nations unies est issue de l’espoir qui a survécu à une guerre mondiale : l’espoir d’un monde qui progresse vers la justice et qui échappe aux anciennes formes de conflit et de crainte. Ses membres fondateurs étaient résolus à ce que la paix du monde ne soit plus jamais détruite par la volonté et par la perversité de quiconque. Nous avons créé le Conseil de sécurité de l’ONU afin que, contrairement à la Société des Nations, nos délibérations ne se limitent pas à des paroles et que nos résolutions ne se limitent pas à des souhaits. Après des générations de dictateurs fourbes, de traités rompus et de vies gaspillées, nous nous sommes voués à créer des normes communes en matière de dignité de la personne humaine et à mettre en place un système de sécurité défendu par tous.

Aujourd’hui, ces normes, et cette sécurité, sont menacées. Notre engagement en faveur de la dignité de la personne humaine se heurte à une pauvreté chronique et à des maladies dévastratices. Les souffrances sont grandes, et nos obligations sont claires. Les Etats-Unis se joignent à d’autres pays afin de fournir une aide là où elle parvient à ceux qui en ont besoin et améliore leurs conditions de vie, d’accroître les échanges commerciaux et la prospérité qu’ils suscitent et d’apporter des soins médicaux là où ils sont très nécessaires.

En signe de notre engagement en faveur de la dignité de la personne humaine, les Etats-Unis vont réintégrer l’UNESCO. Cette organisation a été réformée, et les Etats-Unis participeront pleinement à la réalisation de sa mission en faveur des droits de l’homme, de la tolérance et de l’éducation.

Notre sécurité commune est menacée par des conflits régionaux, d’ordre ethnique et religieux, qui sont anciens, sans être inévitables. Au Proche-Orient, il ne peut y avoir de paix pour aucune partie sans liberté pour les deux parties. Les Etats-Unis demeurent résolus à favoriser la création d’une Palestine indépendante et démocratique, vivant aux côtés d’Israël en paix et en sécurité. Comme tous les autres peuples, les Palestiniens méritent un gouvernement qui sert leurs intérêts et qui écoute ce qu’ils disent. Mon pays continuera à encourager toutes les parties à s’acquitter de leurs obligations alors que nous recherchons un règlement juste et global du conflit.

Fait encore plus important, nos principes et notre sécurité sont menacés aujourd’hui par des groupes de hors-la-loi et par des gouvernements qui n’acceptent aucun principe moral et dont l’ambition empreinte de violence ne connaît aucune limite. Dans les attaques que les Etats-Unis ont subies il y a un an, nous avons vu les desseins de destruction de nos ennemis. Cette menace se cache dans nombre de pays, dont le mien. Dans des cellules et dans des camps, les terroristes préparent de nouvelles destructions et la création des bases nécessaires à la leur lutte contre la civilisation. Notre plus grande crainte est qu’ils trouvent un moyen rapide de réaliser leurs folles ambitions si un gouvernement dévoyé leur fournit les techniques leur permettant de tuer à grande échelle.

En un lieu - dans un régime - nous rencontrons tous ces dangers, dans leurs formes les plus dangereuses et les plus agressives, exactement le type de menace agressive que les Nations unies sont faites pour affronter.

Il y a douze ans, l’Irak a envahi le Koweït sans provocation. Et les forces de ce régime étaient prêtes à continuer leur marche et à saisir d’autres pays et d’autres ressources. Si on s’était montrés conciliants avec Saddam Hussein au lieu de le stopper, il aurait mis en danger la paix et la stabilité du monde entier. Mais cette agression a été repoussée - par la puissance des forces coalisées et la volonté des Nations unies.

Afin de suspendre les hostilités et de s’épargner lui-même, le dictateur irakien a pris une série d’engagements. Les termes en étaient clairs, pour lui comme pour tout le monde. Il a en outre accepté de prouver qu’il respectait chacune de ses obligations.

Mais en fait il n’a fait que prouver son mépris des Nations unies et de tous ses engagements. En rompant chacune de ses promesses - par ses supercheries et sa cruauté - Saddam Hussein a monté son propre dossier d’accusation.

En 1991, le Conseil de sécurité, dans sa résolution 688, a exigé que le régime irakien mette fin immédiatement à l’oppression de son propre peuple, notamment la répression systématique de certaines minorités. D’après le Conseil, cette oppression menaçait la paix internationale et la sécurité dans la région. Cette exigence n’a toujours pas été respectée.

L’année dernière, la Commission des droits de l’homme de l’ONU a conclu que l’Irak continuait de perpétrer de graves violations des droits de l’homme, et que la répression orchestrée par le régime était omniprésente. Des dizaines de milliers d’opposants politiques et de simples citoyens ont été soumis à des arrestations et à des emprisonnements arbitraires, à des exécutions sommaires et à la torture par coups et brûlures, décharges électriques, privation de nourriture, mutilation et viol. Des épouses sont torturées devant leurs maris, des enfants en présence de leurs parents - et toutes ces horreurs sont cachées au monde par l’appareil de l’Etat totalitaire.

En 1991, par ses résolutions 686 et 687, le Conseil de sécurité a exigé que l’Irak relâche tous les prisonniers du Koweït et d’autres pays. Le gouvernement irakien a accepté. Il n’a pas tenu parole. L’année dernière, le coordonnateur du secrétaire général pour cette question a rapporté que l’on restait sans nouvelles de près de 600 personnes - des Koweïtiens, des Saoudiens, des Indiens, des Syriens, des Libanais, des Iraniens, des Egyptiens, des Bahreïniens et des Omanais. C’est aussi le cas d’un pilote américain.

En 1991, le Conseil de sécurité de l’ONU, par sa résolution 687, a demandé à l’Irak de renoncer à toute implication dans le terrorisme et à n’autoriser aucune organisation terroriste à opérer sur son territoire. Le régime irakien a accepté. Il n’a pas tenu cette promesse. En violation de la résolution 1373, l’Irak continue d’abriter et de soutenir des organisations terroristes qui orchestrent la violence contre l’Iran, Israël et les gouvernements occidentaux. Les dissidents irakiens à l’étranger sont les cibles d’assassinats. En 1993, l’Irak a tenté d’assassiner l’émir du Koweït et un ancien président américain. Le gouvernement irakien a ouvertement fait l’éloge des attaques du 11 septembre. On sait que des terroristes d’Al-Qaïda qui ont fui l’Afghanistan ont trouvé refuge en Irak.

En 1991, le régime irakien a accepté de détruire toutes ses armes de destruction massive et ses missiles de longue portée et de cesser d’en mettre au point. Il devait prouver au monde qu’il s’était acquitté de cette tâche en acceptant de rigoureuses inspections. L’Irak a rompu chaque volet de cette promesse fondamentale.

De 1991 à 1995, le régime irakien a affirmé qu’il ne détenait pas d’armes biologiques. Après la défection d’un haut responsable de son programme d’armement et la mise en lumière de ce mensonge, le régime a admis avoir produit des dizaines de milliers de litres de charbon et autres agents biologiques mortels aux fins d’utilisation dans des ogives de type SCUD, des bombes aériennes et des réservoirs à pulvérisation pour avions. Les inspecteurs de l’ONU pensent que l’Irak a produit deux à quatre fois plus d’agents biologiques que ce qu’il a déclaré, et ce pays n’a pas révélé ce qu’il était advenu de plus de trois tonnes de substances qui pourraient servir à faire des armes biologiques. En ce moment même, il est en train d’agrandir et d’améliorer des installations qui ont servi à la production d’armes biologiques.

Les inspections des Nations unies ont également révélé que l’Irak maintient vraisemblablement des stocks de VX, de gaz moutarde et autres agents chimiques, et que ce régime est en train de reconstruire ou d’étendre les installations capables de produire des armes chimiques.

De plus, en 1995, après quatre années de supercheries, l’Irak a fini par admettre qu’il avait eu un programme accéléré d’armement nucléaire avant la guerre du Golfe. Nous savons maintenant que, s’il n’y avait pas eu cette guerre, le gouvernement irakien aurait été détenteur de la bombe nucléaire au plus tard en 1993.

L’Irak continue encore aujourd’hui à dissimuler d’importantes informations concernant son programme nucléaire, en ce qui concerne notamment la conception d’armes, le détail des achats, les données relatives aux expériences, un inventaire des matières nucléaires et les documents ayant trait à l’aide fournie par des pays étrangers. L’Irak emploie des scientifiques et des techniciens du nucléaire compétents. Il dispose toujours de l’infrastructure nécessaire pour fabriquer une arme nucléaire. L’Irak a essayé à plusieurs reprises d’acheter des tubes d’aluminium extra dur utilisé dans l’enrichissement de l’uranium destiné à une arme nucléaire. Si l’Irak achetait des matières fissiles, il serait en mesure de fabriquer une arme nucléaire en moins d’un an. Les médias irakiens contrôlés par l’Etat ont fait état de nombreuses réunions entre Saddam Hussein et ses scientifiques du nucléaire, ce qui laisse planer bien peu de doutes quant à son appétit continu pour ce genre d’armes.

L’Irak a aussi une force de missiles du type Scud d’une portée supérieure aux 150 kilomètres autorisés par l’ONU. Les travaux effectués dans les installations réservées aux tests et à la production montrent que l’Irak fabrique de nouveaux missiles de longue portée qui pourraient faire un grand nombre de morts dans la région.

En 1990, après l’invasion du Koweït par l’Irak, le monde a appliqué des sanctions économiques à ce dernier. Ces sanctions ont été maintenues après la guerre afin d’obliger le régime irakien à respecter les résolutions de l’ONU. Par la suite, on a permis à l’Irak d’utiliser les revenus de ses ventes de pétrole afin d’acheter de la nourriture. Saddam Hussein a perverti ce programme, contournant les sanctions pour acheter des techniques liées aux missiles et des matériaux militaires. Il rejette sur les Nations unies la responsabilité de la misère du peuple irakien alors même qu’il se sert de sa richesse, tirée du pétrole, pour se construire des palais somptueux et acheter des armes pour son pays. En refusant de respecter les accords auxquels il a lui-même consenti, c’est sur lui que retombe toute la responsabilité de la faim et de la misère des civils irakiens innocents.

En 1991, l’Irak avait promis aux inspecteurs de l’ONU un accès immédiat et sans entrave afin qu’ils vérifient où en était l’engagement qu’il avait pris de se débarrasser des armes de destruction massive et des missiles de longue portée. Il a rompu sa promesse, passant sept ans à tromper, à éviter et à harceler les inspecteurs de l’ONU, avant de cesser toute coopération. Quelques mois seulement après le cessez-le-feu de 1991, le Conseil de sécurité avait à deux reprises réitéré sa demande à l’Irak de coopérer pleinement avec les inspecteurs, condamnant les graves infractions à ses obligations. Le Conseil de sécurité a de nouveau renouvelé sa demande en 1994, et deux fois de plus en 1996, déplorant les évidentes violations des obligations irakiennes. Le Conseil de sécurité a réitéré sa demande trois fois de plus en 1997, faisant état de violations flagrantes, et trois fois encore en 1998, qualifiant de "tout à fait inacceptable" le comportement de l’Irak. En 1999, la demande a une fois de plus été renouvelée.

Alors que nous nous réunissons aujourd’hui, cela fait bientôt quatre ans depuis que les derniers inspecteurs de l’ONU ont mis les pieds en Irak, quatre années pendant lesquelles le régime irakien a pu préparer, fabriquer et tester en secret.

Nous savons que Saddam Hussein recherchait des armes de destruction massive alors même que les inspecteurs se trouvaient dans son pays. Devrions-nous croire qu’il a arrêté de le faire lorsqu’ils sont partis ? L’histoire, la logique et les faits mènent à une conclusion et c’est que le régime de Saddam Hussein constitue un danger grave et croissant. Suggérer le contraire revient à nier l’évidence. Croire en la bonne foi de ce régime revient à jouer la vie de millions de personnes et la paix dans le monde dans un pari insensé. C’est un risque que nous ne devons pas prendre.

Mesdames et Messieurs les délégués à l’Assemblée générale, nous avons été plus que patients. Nous avons essayé les sanctions. Nous avons essayé la carotte du pétrole contre de la nourriture et le bâton des attaques militaires par la coalition. Mais Saddam Hussein a bravé tous ces efforts et continue de mettre au point des armes de destruction massive. La première fois que nous risquons d’être vraiment sûrs qu’il possède l’arme nucléaire sera, à Dieu ne plaise, lorsqu’il s’en servira. Nous avons le devoir envers tous nos concitoyens de faire tout en notre pouvoir pour empêcher que ce jour n’arrive.

Le comportement du régime irakien est une menace à l’autorité des Nations unies et une menace à la paix. L’Irak a répondu à une décennie d’exigences de la part des Nations unies par une décennie d’actes de défi. Le monde entier se trouve confronté à une épreuve, et les Nations unies à un moment difficile et déterminant. Les résolutions du Conseil de sécurité sont-elles destinées à être honorées et respectées, ou rejetées sans aucune conséquence ? L’Organisation des Nations unies servira-t-elle la raison même de sa création ou perdra-t-elle son utilité ?

Les Etats-Unis ont aidé à fonder les Nations unies. Nous voulons une institution efficace, respectueuse et performante. Nous voulons que les résolutions de l’organisme multilatéral le plus important du monde soient respectées. A l’heure actuelle, ces résolutions sont unilatéralement bafouées par le régime irakien. Notre partenariat de nations peut répondre à l’épreuve qui lui est présentée en indiquant clairement ce qu’il attend maintenant du régime irakien.

Si le régime irakien souhaite la paix, il déclarera et supprimera immédiatement et inconditionnellement, après avoir fait le serment de ne jamais les utiliser, toutes les armes de destruction massive et tous les missiles de longue portée ainsi que les matériaux connexes.

Si le régime irakien souhaite la paix, il mettra fin, immédiatement, à tout appui au terrorisme et il prendra des mesures afin de le réprimer, ainsi que l’exigent de tous les Etats les résolutions du Conseil de sécurité.

Si le régime irakien souhaite la paix, il cessera immédiatement la persécution de sa population civile, notamment des chiites, des sunnites, des Kurdes, des Turkmènes et d’autres, ainsi que l’exigent encore les résolutions du Conseil de sécurité.

Si le régime irakien souhaite la paix, il relâchera tout le personnel de la guerre du Golfe dont le sort demeure inconnu, ou fournira des informations sur ces personnes. Il restituera les dépouilles des décédés, rendra les biens qui ont été volés, acceptera la responsabilité d’indemnisation des pertes résultant de l’invasion du Koweït, et coopérera pleinement avec les démarches entreprises sur le plan international en vue de régler toutes ces questions, ainsi que l’exigent les résolutions du Conseil de sécurité.

Si le régime irakien souhaite la paix, il mettra fin, immédiatement, à tout commerce illicite ne faisant pas partie du programme "pétrole contre nourriture". Il acceptera l’administration par l’ONU des fonds appartenant à ce programme, de manière à ce que l’argent soit affecté judicieusement et rapidement à la satisfaction des besoins du peuple irakien.

Si toutes ces mesures sont prises, cela signalera une nouvelle ouverture et un nouveau sens des responsabilités de la part de l’Irak. Et cela pourrait ouvrir la perspective d’une aide des Nations unies à l’établissement d’un gouvernement qui représente tous les Irakiens, fondé sur le respect des droits de l’homme, sur la liberté économique et sur des élections supervisées internationalement.

Les Etats-Unis ne veulent aucun mal au peuple irakien ; celui-ci a souffert déjà trop longtemps en captivité silencieuse. La liberté du peuple irakien est une grande cause morale autant qu’un important objectif stratégique. Le peuple de l’Irak la mérite ; la sécurité de toutes les nations l’exige. Une société libre n’intimide pas par la cruauté ou la conquête, et ne menace pas le monde d’assassinats en masse. Les Etats-Unis appuient la liberté politique et économique d’un Etat irakien unifié.

Nous ne pouvons cependant nous bercer d’illusions, et il importe de le rappeler. Saddam Hussein a attaqué l’Iran en 1980 et le Koweït en 1990. Il a tiré des missiles balistiques sur l’Iran, sur l’Arabie saoudite, sur le Bahreïn, sur Israël. Son régime a un jour ordonné l’assassinat de toutes les personnes âgées de 15 à 70 ans résidant dans certains villages kurdes du nord de l’Irak. Il a gazé un grand nombre d’Iraniens, ainsi que 40 villages irakiens.

Mon gouvernement collaborera avec le Conseil de sécurité des Nations unies en vue de relever notre commun défi. Si le régime irakien nous défie encore, le monde devra agir décisivement et délibérément afin que l’Irak soit mis devant ses responsabilités. Nous collaborerons avec le Conseil de sécurité de l’ONU en vue d’obtenir les résolutions nécessaires. Mais que personne ne mette en doute les intentions des Etats-Unis : les résolutions du Conseil de sécurité seront exécutées - les justes exigences de paix et de sécurité seront satisfaites - ou une action sera inévitable. Un régime qui a perdu sa légitimité perdra aussi son pouvoir.

Les événements peuvent tourner dans un sens ou dans l’autre : si nous nous abstenons d’agir face au danger, le peuple irakien continuera de vivre sous une brutale répression. Le régime aura de nouveau le pouvoir d’intimider, de dominer et de conquérir ses voisins, condamnant ainsi le Proche-Orient à de nouvelles années de sang et d’effroi. Le régime restera instable, comme le fera toute la région, avec très peu d’espoir de liberté, et isolée des progrès de notre époque. A chaque pas que fera le régime irakien vers la mise au point et le déploiement des armes les plus terribles, nos propres options pour l’affronter s’amenuiseront. Et si un régime enhardi devait fournir ces armes à des alliés terroristes, les attaques du 11 septembre ne seraient que le prélude d’abominations encore plus grandes.

Si nous faisons face à nos responsabilités, si nous surmontons ce danger, nous pourrons arriver à un tout autre avenir. Le peuple d’Irak pourra se libérer de sa captivité. Il pourra un jour rejoindre un Afghanistan démocratique, une Palestine démocratique, inspirant des réformes dans tout le monde musulman. Ces Etats pourront montrer par leur exemple qu’un gouvernement honnête, le respect des femmes et la grande tradition d’érudition de l’Islam peuvent s’imposer, au Proche-Orient et au-delà. Et nous aurons démontré qu’il est possible, à notre époque, de réaliser la promesse des Nations unies.

Ni l’un ni l’autre de ces deux résultats ne sont certains. Ils nous sont tous deux présentés. A nous de choisir entre un monde de peur et un monde de progrès. Nous ne pouvons rester immobiles à ne rien faire pendant que les dangers s’accumulent. Nous devons défendre notre sécurité ainsi que les droits inaliénables et les espoirs de l’humanité. Par héritage et par choix, les Etats-Unis d’Amérique le feront. Et vous, délégués des Nations unies, vous avez le pouvoir de le faire, vous aussi.

Merci beaucoup.