Le ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazzi, a souligné que les accords bilatéraux signés par certains États bordant la mer Caspienne n’ont pas d’existence légale et ne peuvent servir de base à un régime légal pour régir la mer. Il a précisé que les accords bilatéraux ou trilatéraux entre ces États ne sont que des accords pour se partager les enjeux de certaines zones, et ne concernent ainsi pas la région toute entière. Cette déclaration intervient alors que, le 15 mai, la Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan ont signé un accord pour partager les parties septentrionales et centrales (qui sont riches en ressources naturelles) de la Mer Caspienne entre eux, après avoir échoué à trouver un accord avec leurs voisins du Sud, l’Iran et le Turkménistan. Les trois pays ont réclamé des parts proportionnelles à la longueur des côtes caspiennes des pays, l’Azebaïdjan et la Russie obtenant ainsi chacun 19%, tandis que le Kazakhstan obtenait 29%. L’Iran et le Turkménistan devraient donc se partager les 33% restant.
« Kharazzi : Unilateral Caspian deals illegal », Iran Daily, 22 mai 2003.
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