Un nouvel attentat contre des civils israéliens déclenche de violentes réactions des administrations israélienne et états-unienne

Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), dirigé par Ahmed Jibril, résident syrien, a revendiqué l’attaque sur l’autoroute Trans-Israël qui a occasionné la mort d’une petite fille de sept ans, mardi 17 juin 2003. Cette attaque intervient peu après l’échec de Mahmoud Abbas qui n’est pas parvenu à signer un cessez-le-feu avec les organisations militantes armées palestiniennes. Au cours des négociations, Mahmoud Abbas aurait offert des postes gouvernementaux aux militants du Hamas, d’après un participant cité par le Jerusalem Post.
Le ministre des Affaires étrangères israélien, Silvan Shalom, a réagi avec véhémence à ce nouvel attentat, déclarant mercredi 18 juin que l’Autorité palestinienne avait « échoué à prendre les bonnes décisions stratégiques pour désarmer les terroristes »
Colin Powell a condamné la violence du Hamas et déclaré que l’organisation ne « doit pas seulement mettre un terme à ces attaques terroristes. Nous devons éliminer également leur capacité à les mettre au point. Nous devons nous attaquer durement aux organisations telles que le Hamas. »