La présidente rappelle le protocole de publicité des travaux de la commission d’enquête et fait prêter serment à M. Hervé.
Mme Nelly OLIN, Présidente.- Vous avez prévu un exposé. Sur quel délai l’avez-vous calé à peu près ?
M. HERVE.- Onze minutes.
Mme la Présidente.- D’accord. Je vous donne très volontiers la parole.
M. HERVE.- Je vous remercie Madame la Présidente.
Je veux d’abord vous remercier Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, au nom de l’ANIT, l’Association Nationale des Intervenants en Toxicomanie, pour votre invitation à témoigner devant cette commission.
Je vous rappelle que l’ANIT est une association de personnes physiques et morales représentant une part importante du dispositif de soins, de prévention et de réduction des risques liés aux toxicomanies.
C’est donc à partir d’une position d’intervenant de terrain que j’aborde la question des politiques publiques et de leur objet.
Tout d’abord, je veux souligner la complexité du problème traité, qui touche d’une part à la prévention primaire, c’est-à-dire comment éviter que des jeunes ou moins jeunes ne consomment des drogues, et d’autre part à l’accompagnement et aux soins des plus exclus, que leur toxicomanie ait été cause ou conséquence de leur exclusion, sans parler de toutes les situations intermédiaires à ces extrêmes.
Cette multiplicité d’aspects fait toute la difficulté d’un discours cohérent en ce domaine, qui oppose trop souvent des positions fondées à partir de points d’observation différents.
C’est aussi ce qui fait la difficulté pour le législateur, je pense, à produire une politique publique tenant compte de l’ensemble de ces aspects.
Je voudrais souligner trois points, qui caractérisent les politiques publiques en matière de toxicomanie. Elles sont sensibles aux idéologies et représentations que chacun se fait des toxicomanies et de leurs causes. Elles sont sensibles aux modes. En conséquence des deux premiers points, elles manquent de suivi.
Cela aboutit à un développement des dispositifs d’aide et de soins peu coordonné. Nous avons connu une époque "tout sevrage", une "toute insertion", plus récemment, car j’en passe, une époque "tout substitution et droit commun", chaque nouvel engouement conduisant à laisser dépérir les dispositifs précédents, sans évaluation sérieuse de leur pertinence.
Je ne reviendrai pas sur la dangerosité des drogues, qui a été déjà largement développée et débattue devant vous, leur potentiel intoxiquant, addictif ou d’altération psychique ou cognitive variable selon les substances et leur mode de consommation.
En revanche, je voudrais insister sur quelques points qui me semblent déterminants et invariables dans le recours aux drogues et dans l’installation de leur consommation, quelles que soient les politiques publiques menées.
Je vais faire deux parties : une première sur pourquoi on prend des drogues, une deuxième sur les conséquences en matière de politique publique.
Les usages de drogues reposent-ils sur une volonté de transgresser la loi ? Parfois, mais cela est très minoritaire et concerne le plus souvent des adolescents à la recherche de limite. Nous avons alors affaire à des consommations très démonstratives, mais il ne faut pas se tromper de réponse, car celle-ci sera d’autant plus pertinente qu’elle est donnée par la personne ou l’instance qui est visée, c’est-à-dire souvent les parents. Ces parents, parfois eux-mêmes en difficulté personnelle ou sociale, peuvent être informés et soutenus dans leur rôle éducatif.
Mais le plus souvent, l’expérience clinique témoigne d’autres ressorts à la prise de drogues.
D’abord, la recherche de plaisir. Toutes les drogues psychotropes apportent une certaine sensation de plaisir, plus ou moins et différemment en fonction de leurs propriétés pharmacologiques particulières et des effets anticipés par leurs usagers, qui se font alchimistes de leurs sensations et émotions.
Mais surtout pratiquement toutes les drogues, à des degrés divers, lèvent les inhibitions et donnent un sentiment de se libérer des contraintes.
Il faut remarquer aussi que cette recherche se mue souvent en un simple plus qui comble l’ennui, apporte un soulagement à un mal-être sous-jacent ou permet une adaptation meilleure, mais factice, à l’environnement. Le recours aux substances psychoactives devient ainsi un élément nécessaire à la personne pour "fonctionner".
C’est en cela que fréquemment des consommations de drogues s’établissent sur cette ambiguïté où des usages d’apparence hédonique ont en réalité une fonction autothérapeutique entraînant vers la dépendance.
Deuxième ressort : se soigner. Toutes les substances psychoactives ont été à un moment ou à un autre des médicaments. Elles agissent sur la douleur, douleur physique mais aussi psychique, sur l’angoisse et la dépression. La cocaïne a eu ses heures de gloire pour lutter contre la neurasthénie. Les hallucinogènes, les amphétamines ont eu leurs indications thérapeutiques. Le tabac (l’herbe à la Reine, qui soignait les migraines de Catherine de Médicis) est abandonné par la médecine depuis longtemps.
Il apparaît, à la lumière de ces effets, que de nombreux usages constituent pour beaucoup un autotraitement, qui à plus ou moins brève échéance se referme comme un piège. Si certains vont mieux au moins un temps sous drogue que sans drogue, ces recherches de mieux être, d’amélioration des performances physiques, psychiques et relationnelles risquent de devenir organisatrices de la vie de ces personnes, centrant dès lors l’essentiel de leur activité sur la recherche et la consommation du produit.
Enfin, le troisième ressort est la socialisation. Cela peut paraître paradoxal au vu des conséquences des consommations, mais il est indéniable que les substances psychoactives n’ont pas que des propriétés chimiques, elles sont également porteuses de "valeurs" sociales et connaissent des modes. Ce fut le cas des solvants chez les adolescents il y a quelques années, disparus aussi vite qu’ils étaient venus.
Il semble que le cannabis connaisse aujourd’hui une telle mode, une telle vogue, malgré l’interdit qui le frappe, et son usage se banalise dans des groupes de plus en plus nombreux.
A un niveau moindre, l’ecstasy et la cocaïne sont aussi à la mode, alors que l’héroïne voit son image accolée aux maladies et à la mort. Interviewé lors d’un reportage télévisé, un dealer de cocaïne revendiquait son commerce en se démarquant fortement des dealers d’héroïne, qui eux "vendent la mort", disait-il.
Il ressort de ce qui précède que ce qui est recherché dans la consommation de drogues n’est donc pas tant un bonheur hors du commun que de pouvoir vivre comme tout le monde, par une tentative de se transformer soi-même ; plutôt que de transformer le monde pour le rendre plus habitable, ce que chacun d’entre nous tente de faire, devant l’immensité de la tâche, on transforme la perception que l’on en a.
C’est bien le piège principal des drogues, indépendamment de leurs différentes toxicités, que de conduire à une altération du rapport au monde et aux autres qui se traduit en un isolement de plus en plus profond.
Ces constats conduisent à proposer quelques pistes pour des politiques publiques, dont nous percevons déjà qu’elles ne peuvent se satisfaire d’une réponse unique ou sur un seul axe.
Tout d’abord, je soulignerai qu’une politique qui ne s’intéresserait qu’aux produits, illicites en particulier, et ne ciblerait que ceux-ci, passerait à côté de toutes ces motivations à les consommer, risquant de n’aboutir qu’à transférer ces comportements vers d’autres, non moins dangereux, mais ne tombant pas ou moins sous le coup de la loi, vers des surconsommations d’alcool, de médicaments psychotropes détournés de leur usage ou de prise de risques sans drogue, comme le jeu du foulard dans certaines cours d’écoles, visant à s’étrangler jusqu’aux modifications d’état de conscience précédant l’évanouissement.
Il est donc nécessaire de s’appuyer sur une approche globale de la personne et de développer des dispositifs de prévention, d’aide, de soins et d’accompagnement, en particulier des dispositifs de prévention et de soins précoces, qui à ce jour restent expérimentaux, en y consacrant bien sûr les moyens nécessaires.
Cela va dans le sens du rapport effectué par vos collègues sous la direction de Jean-Louis Lorrain, qui plaide en faveur d’une vraie politique pour les adolescents. L’accent est mis sur la prévention, le dépistage précoce des troubles, une meilleure prise en compte par la médecine scolaire, le décloisonnement, le développement de lieux spécifiques pour les adolescents. Voilà des pistes qui assurément ont toutes leur place aussi dans la lutte contre le développement des usages de drogues.
Je terminerai par un plaidoyer pour des politiques publiques équilibrées associant plusieurs approches : la répression, le soin, la prévention et la réduction des risques.
La répression est nécessaire en particulier lorsque la consommation met en danger la sécurité d’autrui, c’est le cas de la conduite automobile, de l’utilisation de certaines machines dans l’industrie, lorsqu’elle crée un trouble à l’ordre public (ivresse et consommation dans l’espace public, revente) ou incite à l’usage.
Pour ce qui est de la dangerosité pour soi-même, il s’agit selon moi davantage d’un problème de santé publique que la loi doit intégrer en tant que tel, en favorisant l’accès à l’information, la prévention et le soin.
Le deuxième point est le soin. Il est impératif de stabiliser et renforcer le dispositif de soins spécialisés dans la diversité et la complémentarité de ses réponses.
Il est en partie stabilisé depuis le passage des CSST (Centres de Soins Spécialisés en Toxicomanie) au médico-social par la loi du 2 janvier 2002 et son financement par l’assurance maladie depuis le 1er janvier 2003.
Cependant, j’attire votre attention sur deux points. D’une part, le dispositif spécialisé a été fragilisé par un sous-financement chronique des CSST depuis plusieurs années. Nous en avons à plusieurs reprises informé la représentation nationale. D’autre part, la plupart des actions destinées à l’approche et au soin précoce des jeunes consommateurs repose sur des financements fragiles, non pérennes et remis en cause d’une année sur l’autre à partir non d’une évaluation de la pertinence de l’action, mais de critères purement économiques.
La prévention doit reposer sur plusieurs axes et d’abord sur une information validée, à jour des connaissances scientifiques les plus récentes, mais celle-ci ne peut se limiter à l’information. Elle doit traverser toute l’éducation, prévoir l’information, le soutien des parents, ainsi que la formation de l’ensemble des éducateurs. Elle doit miser sur l’apprentissage de la responsabilité et de la démocratie, s’appuyer sur une éducation à la santé intégrée dans les cursus scolaires.
Enfin, il y a la réduction des risques. Ce sont en fait des structures de première ligne, qui ont montré leur capacité à aller au devant des plus exclus et constituent une passerelle vers le soin. Ces structures doivent sortir de leur précarité actuelle pour être reconnues et pleinement intégrées dans le dispositif de soins.
Ces quatre axes sont indissociables. Ils doivent être développés de front afin de dégager des réponses cohérentes au problème que posent à l’ensemble de la société l’extension et la diversification des usages de drogues.
Cela plaide aussi pour le maintien d’une réelle interministérialité, apte à coordonner et donner du sens à l’action collective, tout en gardant à chacun ses spécificités. La remise en cause de cette interministérialité m’apparaîtrait comme une erreur lourde de conséquences, indépendamment même des politiques publiques décidées par le Gouvernement.
Tous les travaux montrent la complexité du problème, qui implique des aspects éducatifs, pénaux, de santé publique et de santé individuelle, physique et psychique. C’est pourquoi je terminerai en affirmant que face aux risques de déséquilibre engendrés par les usages de drogues, la société se doit de répondre par de l’équilibre, dans la nature des réponses, préventives, sanitaires, répressives, mais aussi dans les moyens affectés à chacune de ces réponses, c’est-à-dire à la démesure des drogues, opposer la mesure.
Mme la Présidente.- Merci, Monsieur le Président, pour votre exposé, qui a le mérite d’être très clair et bien construit.
M. HERVE.- Merci.
Mme la Présidente.- Nous connaissons votre expérience sur le terrain.
M. Bernard PLASAIT, Rapporteur.- Monsieur, je vous remercie beaucoup de votre exposé.
Vous dites pas seulement le produit, mais le produit aussi.
M. HERVE.- Bien sûr.
M. PLASAIT.- Dans bien des cas, la motivation est très importante. La prévention consiste à comprendre, à prendre en charge psychologiquement etc. Je ne voudrais pas que l’on oublie que le produit joue aussi un rôle.
M. HERVE.- Bien sûr.
M. PLASAIT.- Sommes-nous bien d’accord là-dessus ?
M. HERVE.- Bien sûr.
M. PLASAIT.- Bien. Je vous remercie.
Ne trouvez-vous pas qu’à côté des aspects tout à fait positifs de la politique de réduction des risques, elle a empêché qu’il y ait bien des morts, elle a été trop la politique unique de ces dernières années, oubliant justement l’information prévention et finalement conduisant à se contenter de gérer la toxicomanie ou ses conséquences, plutôt que d’avoir pour ambition principale d’empêcher qu’il y ait chaque année un nombre important de nouveaux consommateurs de drogues et d’essayer aussi de faire en sorte que ceux à l’intérieur de la drogue en sortent ?
M. HERVE.- C’est une question complexe. Effectivement, nous voyons les résultats de la politique de réduction des risques : une chute de la mortalité, un meilleur état sanitaire.
Le problème est ce que je soulevais d’entrée de jeu dans mon exposé, nous avons affaire à des politiques publiques qui s’empilent en strates comme cela, mais sans coordination réelle.
La politique de réduction des risques a toute sa place, à condition d’être effectivement articulée avec le soin, la prévention et la répression. Le message que je souhaite faire passer devant cette commission est le nécessaire équilibre entre ces quatre axes, qu’ils soient coordonnés et pas objet d’un engouement l’un plus que l’autre. On doit développer des politiques publiques équilibrées. La réduction des risques a toute sa place, comme le soin, la prévention.
La grande oubliée de plusieurs décennies est la prévention. Il faut savoir qu’il y a toujours eu un tabou sur la prévention, sur cette question. Il y a fort longtemps, une décision de la Société des Nations considérait que la prévention était toxique dans les pays de faible endémie, ce qui fait que nous sommes restés pendant très longtemps sur cette idée que parler des drogues pouvait être quelque chose de toxique, parce que cela pouvait favoriser les consommations. Or, je pense que la prévention et parler des drogues n’est pas toxique. Les drogues sont toxiques, mais en parler ne l’est pas.
La question de la prévention effectivement est essentielle et n’ont jamais été mises en place réellement des politiques de prévention au long cours. Quand nous voyons comment sont construites les actions de prévention, elles le sont souvent sur des modalités de financement extrêmement fragiles faisant que celles-ci sont très ponctuelles, il n’y a pas de pérennité dans l’action, pas de réelle évaluation des actions.
Une priorité serait d’insister sur la prévention et l’accès précoce aux soins pour les jeunes adolescents. Quand nous regardons les rapports actuels sur la santé psychique des adolescents, nous avons de quoi nous inquiéter. Là on pourrait intervenir de façon très précoce, pas seulement sur la question des usages de drogues, intégrés parfois dans une série de troubles et de problèmes que rencontrent les adolescents. Effectivement, la prévention devrait certainement être mieux pensée et mieux coordonnée.
M. PLASAIT.- Pensez-vous aussi que ne pas parler de la drogue est stigmatiser ceux qui sont rentrés dedans et notamment qui sont souvent de simples usagers occasionnels ? Pensez-vous que c’est d’une certaine manière les marginaliser ? Si nous en parlons, ils sont complètement socialisés, intégrés à la société.
M. HERVE.- Je ne sais pas si parler des drogues favorise l’intégration des usagers ; je ne suis pas sûr. Il faut parler des drogues et de pourquoi on en consomme. Il faut aussi rappeler la position de la société par rapport aux drogues.
La prévention est compliquée, ce n’est pas seulement parler des drogues, mais aussi apprendre aux adolescents à se construire, à construire un rapport au monde dans lequel les drogues ne sont pas indispensables. C’est apprendre aussi que l’on peut faire la fête sans consommer de drogue. C’est un certain nombre de choses comme cela. La prévention n’est donc pas seulement prévenir contre les dangers des drogues ou contre d’éventuelles sanctions pouvant intervenir si l’on en consomme.
Je plaiderais pour des états généraux de la prévention en matière de toxicomanie pouvant un peu réfléchir, reprendre cette question de fond et poser de grands axes forts en matière de prévention et de mise en oeuvre de stratégies vis-à-vis des adolescents.
M. PLASAIT.- Très bien, Monsieur votre message est très clair.
Dernière question : y a-t-il des exemples à l’étranger dont à votre avis nous pourrions nous inspirer ?
M. HERVE.- Je pense qu’actuellement sur ces questions, tout le monde est un peu en recherche. Je n’ai pas un exemple en tête me venant immédiatement sur ces questions.
M. PLASAIT.- Merci Monsieur.
M. HERVE.- Je vous en prie.
Mme la Présidente.- Merci Monsieur le Président, Monsieur le rapporteur.
Mme PAPON.- Monsieur le Président, ma question est un peu conséquente de celle que vient de vous poser M. le rapporteur. Je voudrais vous interroger sur vos actions internationales, parce que je crois que l’ANIT est forte d’une expérience de plusieurs années de collaboration internationale, tant au plan européen que hors Europe, et que vous avez impulsé des réunions, des rencontres avec des intervenants en toxicomanie.
M. HERVE.- Absolument.
Mme PAPON.- Que pouvons-nous retenir ? Qu’émerge-t-il de ces contacts réguliers que vous avez avec les intervenants en toxicomanie, européens ou autres ? Est-il utopique de penser qu’il y aura à échéance pas trop lointaine une politique européenne relative au problème des drogues ?
M. HERVE.- La politique européenne relative au problème des drogues ne m’appartient pas. Je ne pourrai pas vous répondre sur ce point.
Effectivement, l’ANIT a été cofondatrice avec d’autres d’une Fédération européenne des intervenants en toxicomanie, qui a pour objet de promouvoir des rencontres et des échanges d’expériences.
Je pense qu’il a été tout à fait intéressant, notamment à propos de la réduction des risques à une époque où cette question était extrêmement débattue en France, de rencontrer des collègues étrangers qui avaient cette expérience, de voir que finalement il y avait des résultats, des choses tout à fait intéressantes dedans. Cela a permis, je pense, de mieux appréhender cette question et la mise en oeuvre de programmes de réduction des risques par nos établissements. Ce point a été tout à fait intéressant.
Sur les questions que nous évoquions précédemment, par exemple sur la prévention, là je pense qu’il y a aussi à échanger beaucoup sur les expériences que nous avons les uns et les autres, parce que nous nous apercevons que celles-ci sont extrêmement multiples et diversifiées. Si aucune ne peut faire modèle, c’est pour cela qu’il est extrêmement difficile de répondre à la question de savoir si l’on peut citer un modèle comme cela, je pense que de ces échanges peuvent ressortir de grands axes, notamment tout ce qui est des nouvelles drogues ou des nouvelles modalités de consommation, puisque nous nous apercevons que très souvent nous retrouvons de nouvelles modalités naissant dans un pays, dans un autre quelques mois ou quelques années après. Cela permet aussi d’anticiper les réponses que nous pouvons faire. Je plaide là aussi pour favoriser ces rencontres européennes.
Mme la Présidente.- Merci beaucoup. Monsieur le Président, nous vous remercions infiniment. Je crois que vous nous avez apporté un certain nombre d’éclairages pour compléter nos travaux. Merci et bon courage aussi pour tout ce que vous faites.
Source : Sénat français
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