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Bien que l’intervention militaire russe en Syrie ait débuté en septembre 2015, c’est trois ans plus tôt que le Kremlin l’avait décidée. Comme nous l’avions expliqué à l’époque, la Russie avait été informée à l’avance de la planification de l’envoi de jihadistes et de la volonté de Washington de les utiliser ultérieurement contre Moscou et Beijing. Et pendant que l’armée russe se bat en Syrie, l’Otan poursuit sa manœuvre d’encerclement. C’est pourquoi, la Russie doit à l’avance se préparer à toute éventualité.

Le concept d’« impuissance apprise » a été créé par le professeur Martin Seligman. Il décrit la situation d’un sujet placé dans une situation douloureuse et ne parvenant pas à y mettre fin. Lorsque cette expérience se répète, il peut apprendre son impuissance au point de ne plus rien tenter même lorsqu’il pourrait mettre fin à sa souffrance.
Ce mécanisme a été mis en pratique par la CIA et par l’US Navy avec une extrême cruauté dans diverses prisons secrètes comme à Guantánamo.
Ici, un professeur de psychologie en donne un avant-goût, en quelques minutes, à ses élèves.

L’Europe est, paraît-il, un modèle de liberté. Pourtant, ses dirigeants sont tenus en laisse par Washington. Toute voix discordante est vite sanctionnée et priée de se remettre au pas. La plupart du temps les choses se font à l’abri des regards. Parfois, le grand frère états-unien est « contraint » au contraire de prendre les opinions publiques à témoin. Georgy Voskresensky nous rappelle les derniers exemples.

Les États qui luttent contre l’impérialisme n’ont probablement pas suffisamment conscience de l’importance de disposer de médias non-alignés. Pourtant, à l’évidence, Russia Today, Press TV, TeleSur et al-Mayadeen défendent plus la liberté que ne peuvent le faire d’autres armes. Car c’est bien d’armes dont il s’agit.

Le discours de Vladimir Poutine à Sotchi marque un tournant dans les relations internationales. Le président russe a clairement fait comprendre que désormais, il ne perçoit plus les États-Unis comme des « partenaires ». Il ne s’agit pas d’une déclaration de guerre, mais d’un constat : les États-Unis sont en guerre contre le reste du monde. Giulietto Chiesa analyse les conséquences de ce pas en avant.
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