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Alors que l’arrivée de jihadistes mêlés au flot de migrants entrant dans l’Union européenne par la Grèce était jusqu’ici anecdotique, l’alerte vient d’être lancée face à une arrivée plus massive.
Depuis la signature de l’accord russo-turc de Sotchi, plus d’un millier de combattants de Daesh et d’Al-Qaïda ont été discrètement exfiltrés d’Idleb par le Millî İstihbarat Teşkilatı (services secrets turcs).
La police grecque a détecté au moins 120 jihadistes parmi les nouveaux immigrants, notamment dans le camp de (...)

Délivrant, au congrès provincial d’Eskişehir de l’AKP, un discours sur l’invasion actuelle de la Syrie par l’armée turque (opération Rameau d’Olivier), le président Recep Tayyip Erdoğan a déclaré, le 17 février 2018 :
« Ceux qui pensent que nous avons effacé de nos cœurs les terres dont, il y a cent ans, nous nous sommes retirés en larmes ont tort.
Nous disons à chaque occasion que la Syrie, l’Irak et d’autres endroits de la carte de nos cœurs ne sont pas différents de notre propre patrie. Partout où l’appel (...)

Recevant le 21 novembre 2016 le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a annoncé pour la seconde fois son intention de renégocier le Traité de Lausanne fixant les frontières de son pays et de la Grèce.
En 1923, les vainqueurs de la Première Guerre mondiale avaient accepté de renégocier le Traité de Sèvres (1920) qui prévoyait le démantèlement de l’Empire ottoman. Face à la révolte de Mustafa Kemal Atatürk, ils renoncèrent notamment à créer un Kurdistan. Le (...)

La Bulgarie, Chypre, la Grèce, la Hongrie et la Roumanie ont passé un accord avec l’État hébreu pour défendre ses positions au sein de l’Union européenne.
Le 18 janvier, ces cinq États ont fait bloc pour contraindre les ministres européens des Affaires étrangères de retirer toute critique envers Israël du communiqué final de leur sommet mensuel .
Le 29 janvier 2016, Chypre, la Grèce et Israël sont convenus d’un accord pour construire un gazoduc et exporter du gaz au sein de l’Union européenne. Pour ces (...)

L’expérience grecque est un cas d’école. Les États-Unis, qui ont imposé leur politique à la fois à Bruxelles, à Berlin et à Athènes, ont pu y tester la manière de paralyser une opposition populaire massive par l’emploi de la « double pensée ». Il reste maintenant à propager le sentiment d’impuissance obtenu dans le reste de l’Europe pour rendre possible le rattachement de la zone euro à la zone dollar dans un unique grand marché transatlantique.

Selon les révélations de la presse grecque du 5 septembre 2015 sur l’accord secret signé par le gouvernement Tsípras, « le nouveau gouvernement de la Grèce sera sous la stricte supervision de Bruxelles ». Le directeur-adjoint de la Commission pour les Affaires économiques et financières, le Néerlandais Maarten Verwey (photo), présidera le nouveau groupe de travail.
« Il pourra rédiger tous les projets de loi pour tous les secteurs, de l’impôt sur le revenu et le marché du travail à la politique des (...)

Le rapprochement militaire entre la Grèce et Israël modifie l’équilibre stratégique dans les Balkans. Désormais, la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan, en sa double qualité de parrain des Frères musulmans et de superviseur du terrorisme international, est passé du côté des adversaires d’Israël. Tandis que la Grèce d’Aléxis Tsípras, avec son aspiration à réunifier Chypre et ses besoins incessants de liquidités, vient de basculer du côté israélien.

Les gouvernements européens, les institutions européennes et le FMI, agissant en étroite alliance, si ce n’est sous le contrôle d’importantes banques internationales et d’autres institutions financières, exercent maintenant les plus fortes pressions, y compris des menaces ouvertes, le chantage et une campagne de communication faite de calomnies et d’intimidations contre le gouvernement grec élu il y a peu et contre le peuple grec.
Ils demandent au gouvernement grec élu de continuer le programme de « (...)

Alors que le Peuple grec a rejeté à 61,31 % le plan de la Troïka pour sauver son économie et que l’on annonce une possible coupure des liquidités par la Banque centrale européenne, une faction importante de Syriza examine la possibilité de recourir aux dispositions d’urgence du Traité de Lisbonne.
Demain, mardi 7 juillet, le négociateur grec devrait mettre en demeure ses collègues européens de respecter le Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de couper les liquidités. En cas de refus, le (...)

Le débat actuel sur la dette grecque a donné lieu à toutes sortes de menaces, d’abord contre le gouvernement Tsípras, puis contre les électeurs grecs. S’abstenant d’entrer dans une discussion sur la partie odieuse de cette dette, Thierry Meyssan observe la campagne internationale contre la sortie de la Grèce de la zone euro. Il met en lumière le projet historique de l’Union et de l’euro, tel que formulé en 1946 par Churchill et Truman, pour conclure que la Grèce est aujourd’hui piégée par l’environnement géopolitique international et non pas par sa situation économique.

Le 18 juin, les négociations entre la Grèce et l’Eurogroupe ont une nouvelle fois piétiné. La Troïka insiste sur le fait que le ministre des Finances, Yánis Varoufákis, doit présenter un plan de réforme « crédible » pour les créanciers, autrement dit, de terminer de détruire le droit du travail, renforcer l’austérité et ainsi, donner la plus grande priorité au remboursement de la dette. Le temps passe et la confiance placée en Syriza commence à manquer, et de ce fait, il n’a jamais été aussi clair que maintenant que la Grèce a besoin de chercher le soulagement ailleurs que dans l’Union monétaire.
L’allocution d’Alexis Tsipras annonçant le référendum sur les exigences des institutions
par
Aléxis Tsípras

Grecques et Grecs,
Depuis 6 mois, le gouvernement hellénique se bat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour mettre en œuvre le mandat que vous lui aviez confié à l’issue des élections du 25 janvier.
Un mandat qui nous enjoint de négocier avec nos partenaires pour mettre fin à l’austérité et faire en sorte que notre pays renoue avec la prospérité et la justice sociale.
Un mandat qui nous enjoint de parvenir à un accord viable, respectueux de la démocratie comme des règles de l’Union (...)

LES RÉFORMES POUR LA RÉUSSITE DU PROGRAMME ACTUEL ET AU-DELÀ
Ce document présente un résumé complet des réformes et projets législatifs que le gouvernement grec va entreprendre avant la fin de la prolongation de l’accord-cadre d’assistance financière du 20 février 2015. Il est présenté aux partenaires de la Grèce dans le but de compléter la révision de l’accord actuel avec pour date butoir la fin juin 2015, dans le but que les Grecs et leurs partenaires puissent lancer un nouveau partenariat et ouvrir un (...)

Le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, n’a pas encore trouvé d’accord avec la troïka sur la viabilité économique. Par conséquent, les chances de Syriza de remplir ses promesses de campagne électorale sous le joug de l’Union monétaire européenne sont devenues de plus en plus minces. Si Bruxelles ne met pas fin à ses exigences d’austérité, le gouvernement grec sera face à un chemin douloureux. La seule chose qui pourrait briser la dictature des créanciers, est de quitter la zone euro.

En juin 2015, la Grèce se trouve à un carrefour. Elle doit choisir entre la poursuite des programmes d’ajustement macroéconomiques imposés par ses créanciers ou briser les chaînes de sa dette. Cinq ans après le début des programmes d’ajustement, le pays reste plongé dans une grave crise économique, sociale, démocratique et écologique. La boîte noire de la dette n’a pas été ouverte. À ce jour, aucune autorité, grecque ou internationale, n’a cherché à faire la lumière sur les causes et les modalités (...)

Le 25 janvier, le peuple grec a pris une décision courageuse. Il a osé contester la voie à sens unique de l’austérité rigoureuse du Mémorandum, afin de revendiquer un nouvel accord. Un nouvel accord qui permette à la Grèce de retrouver le chemin de la croissance dans l’euro avec un programme économique viable et sans renouveler les erreurs du passé.
Ces erreurs ont été payées cher par le peuple grec. En cinq ans, le chômage a grimpé à 28 % (60 % pour les jeunes), et le revenu moyen a diminué de 40 %, (...)

Autant que par affinités culturelles et historiques, la Grèce espère l’aide de la Russie pour résoudre son problème économique. Cependant, le putsch organisé par l’Otan, en 1967, rappelle les limites politiques de la souveraineté des États européens en général et de la Grèce en particulier.

Dans cette lettre ouverte, publiée par le quotidien allemand Handelsblatt, le 13 janvier 2015, soit douze jours avant les élections législatives qui le portèrent au pouvoir, le leader de la gauche grecque explique son point de vue sur la crise de la dette : le problème réside dans la doctrine de la troïka qui pousse à la fois l’Union européenne et la Grèce vers la catastrophe.

Le nouveau gouvernement grec d’Alexis Tsipras a vivement protesté contre la déclaration des « chefs d’État ou de gouvernement de l’Union » attribuant aux « séparatistes » le « bombardement aveugle » de la ville de Marioupol et menaçant la Russie de nouvelles sanctions .
Selon M. Tsipras, la Grèce n’a pas été consultée et cette déclaration a été publiée en violation des procédures de l’Union.
Selon EU Observer, la Hongrie, la Slovaquie et l’Autriche auraient vainement essayé de modifier cette déclaration en (...)

Nous avons souvent souligné que les sanctions prises par Washington contre la Russie, à propos de l’adhésion de la Crimée à la Fédération, ne coûtent rien aux États-Unis, mais sont lourdes de conséquences pour leurs alliés. Pour le géopoliticien grec Savvas Kalèdéridès, il n’y a aucune raison pour que la Grèce et Chypre sanctionnent la Russie, d’autant que la première demande de le faire provient de Londres qui n’appliquera pas à la City les sanctions qu’il réclame aux autres de mettre en œuvre.

Les gardes-côtes grecs ont arraisonné et confisqué le cargo Nour-M à proximité de l’île de Symi.
Le bateau transportait 20 000 fusils kalachnikov et de grandes quantités d’explosifs.
Le navire, enregistré au Sierra Leone, était piloté par un équipage turc. Parti d’Ukraine, il se rendait à Iskanderun (Turquie). Les ports de Tartous (Syrie) et Tripoli (Libye) avaient également été déclarés comme étapes suivantes.
Le bateau mouille actuellement à (...)

Israël ne fait pas partie de l’Alliance atlantique qui développe un partenarait pour la paix avec presque tous les Etats arabes. Cependant, les membres de l’Otan organisent des manoeuvres conjointes avec l’Etat hébreu pour expérimenter leur inter-opérabilité. De facto, la colonie juive de Palestine bénéficie donc du soutien de l’Alliance mais pas de sa garantie d’intervention en vertu de l’article 5 du Traité. C’est à vrai dire sans importance, puisque les Etats-Unis sont en mesure d’imposer une mobilisation générale.

Pour maintenir l’ordre libéral, les États-Unis n’hésitèrent pas à faire renverser le gouvernement légitime et majoritaire en Grèce par une clique militaire très minoritaire, en 1967. Leur objectif n’était pas d’empêcher la Grèce de tomber dans l’orbite soviétique, mais de conserver le contrôle des Balkans. Un coup d’État qui en dit long sur la conception de la démocratie à Washington.

Contrairement aux allégations du gouvernement d’Antónis Samarás, le groupe de télévision publique ERT était bénéficiaire en 2012 à hauteur de 40,9 millions d’euros.
L’argument financier, invoqué par les autorités pour justifier de la fermeture du groupe public, ne tient donc pas. La TV a bien été fermée, sur instruction du FMI, pour des motifs exclusivement politiques.
Le Conseil d’État devra se prononcer aujourd’hui sur le bien-fondé de la fermeture d’ERT, au regard du préjudice que cette fermeture impose (...)

Pour satisfaire les exigences du Fonds monétaire international, le gouvernement grec a décidé la fermeture du groupe d’audiovisuel public comprenant 19 chaînes régionales, quatre chaînes nationales dont une émettant à l’internationale, six radios, un magazine de programmes télévisés, des sites Internet et l’intégralité des archives nationales audiovisuelles.
Mardi 11 juin 2013 à minuit, les chaînes d’État ont cessé d’émettre et 2950 employés se sont retrouvés sans emploi.
Il s’agit là d’un cas d’école : (...)
La ruée vers le gaz en Méditerranée (2/2)
Tensions croissantes pour l’énergie en Mer Égéepar
F. William Engdahl

Après l’étude de la Méditerranée orientale, William Enghdal se concentre sur les ressources découvertes récemment en mer Egée, qui annoncent un profond bouleversement du paysage géopolitique. Dans le cas de la Grèce, alors que l’exploitation des réserves découvertes permettraient de résorber la dette, les maitres étrangers de cet État qui a perdu sa souveraineté ont des plans très différents. Ainsi Hillary Clinton est venue en personne à Athènes pour assurer les intérêts des États-Unis et de son époux Bill dans la région, alimentant pour le moins les tensions avec la Russie.
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