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Sarkozy, Nicolas
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Les juges d’instruction Aude Buresi et Marc Sommerer, qui ont pris la succession du juge Serge Tournaire dans l’enquête sur le financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy, l’ont mis une quatrième fois en examen, le 16 octobre 2020.
En 2011, après le renversement des autorités de la Jamahiriya arabe libyenne et l’occupation du pays par l’Otan, Thierry Meyssan avait relaté avoir organisé à Tripoli, au sein du gouvernement, une cellule chargée de collecter les preuves de diverses (...)

Nous poursuivons la publication du livre de Thierry Meyssan, Sous nos yeux. Dans cet épisode, l’auteur montre que la France post-coloniale a été recrutée par le Royaume-Uni et les États-Unis pour se joindre aux guerres contre la Libye et la Syrie, sans que ces deux puissances l’informent sur leur projet de « printemps arabe ». Accaparés par les détournements de fonds auxquels ils se livraient, les dirigeants français n’ont rien vu venir. Lorsqu’ils ont réalisé être tenus à l’écart de la planification, leur réaction a été purement communicationnelle : ils ont tenté d’apparaître comme les amiraux de l’opération, sans se préoccuper des conséquences des agissements de leurs partenaires.

Nous poursuivons la publication du livre de Thierry Meyssan, Sous nos yeux. Nous débutons la seconde partie sur la politique française avec, dans cet épisode, l’entrée en scène de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Progressivement les petits cadeaux vont transformer la politique étrangère de Paris du service de la France à des arrangements personnels entre amis.

La presse française découvre les raisons pour lesquelles la Jamahiriya arabe libyenne avait financé la campagne électorale présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 : celui-ci s’était engagé à faire annuler par la Justice française la condamnation à la réclusion à perpétuité du chef des services secrets libyens, Abdallah Senussi (beau-frère de Mouamar Kadhafi).
Durant la guerre du Tchad, en 1989, Senussi avait organisé l’attentat contre le DC10 d’UTA qui fit 171 morts. Il ne niait pas les faits, mais (...)

Si la presse ne s’intéresse plus au Moyen-Orient élargi depuis la chute de Raqqa qu’elle interprète à tort comme la défaite du jihadisme, les magistrats français travaillent désormais sur deux affaires venues d’Orient : le présumé financement par la Libye de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et le présumé achat de pétrole à Daesh par Lafarge. Deux instructions qui, pour le moment, n’ont pas abordé le fond des dossiers.

Chers amis,
Chacun d’entre nous s’interroge sur les apparentes hésitations des États-Unis qui, depuis quinze ans, semblent se contredire d’un jour sur l’autre ; sur les raisons qui les ont poussées à dévaster le « Moyen-Orient élargi » ; sur le terrorisme islamique qui se développe depuis qu’on prétend le combattre ; etc.
Au cours des dernières années, j’ai non seulement observé les événements, mais j’ai défendu les principes du Droit international aux côtés des Vénézuéliens, des Iraniens, des Libyens et des (...)

La ministre vénézuélienne des Services pénitentiaires, Iris Varela, a annoncé sur son compte Twitter l’expulsion d’un ressortissant français connu sous le nom de Frédéric Laurent Bouquet, le 29 décembre 2012.
M. Bouquet (photo) avait été arrêté à Caracas, le 18 juin 2009, avec trois ressortissants dominicains, en possession d’un arsenal. La police scientifique avait saisi dans l’appartement qu’il avait acquis 500 grammes d’explosifs C4, 14 fusils d’assaut dont 5 avec visée télescopique, 5 avec visée laser, (...)

La presse française revient largement sur le possible financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, par Mouammar el-Kadhafi.
Cette affaire avait été rendue publique par Saif el-Islam el-Kadhafi, mais son père s’était opposé à la divulgation d’éléments supplémentaires, convaincu qu’il pouvait négocier la paix avec Nicolas Sarkozy et qu’il ne devait donc pas se fâcher définitivement avec le président français.
Cependant, dans les cinq semaines qui précédèrent la chute de Tripoli, le (...)

5 questions à Thierry Meyssan à propos de Baba Amr.
La capture de soldats français en Syrie officielle ?
Le "repli tactique" des français de Baba Amr ?
Un centre de "fabrication" de l’information à Homs ?
Journalisme et engagement quelles limites ?
La crise syrienne dans la scène politique française ?

Lors de la prise du bastion insurgé dans le quartier de Bab Amr, à Homs, l’armée syrienne a fait plus de 1 500 prisonniers, dont une majorité d’étrangers. Parmi ceux-ci, une douzaine de Français ont requis le statut de prisonnier de guerre en déclinant leur identité, leur grade et leur unité d’affectation. L’un d’entre eux est colonel du service de transmission de la DGSE.
En armant la Légion wahhabite et en lui fournissant des renseignements satellitaires, la France a conduit une guerre secrète contre (...)

Les amitiés nouées par la Syrie n’ont pas résisté à la pression des États-Unis. En échange de la gestion du pétrole libyen, le Qatar a utilisé Al-Jazeera pour appeler au renversement du gouvernement syrien. La Turquie a anticipé un peu vite les événements et s’est posée en donneuse de leçon en espérant influer à court terme sur un nouveau régime. Observant la fragilisation de Damas, Nicolas Sarkozy a cru pouvoir donner le coup de grâce. La tendance générale
Éditorial : Sarkozy répète les erreurs de Chirac (...)

Le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, a déclaré le 21 mars 2011 au Figaro :
« Le monde entier s’apprêtait à contempler à la télévision des massacres commis par le colonel Kadhafi, heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies et puis la Ligue arabe et l’Union africaine ».

Dans un entretien à la chaîne publique Euronews le 15 mars 2011, Saïf Al-Islam Kadhafi, fils du Guide libyen, a affirmé que son pays avait financé la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et qu’il publierait prochainement les preuves bancaires de ses assertions.
Si de tels faits étaient avérés, ils constitueraient une faute pénale et seraient de nature à invalider l’élection du président de la République.
L’Association de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy était présidée par Eric Woerth, (...)

Réagissant aux propos tenus par Thierry Meyssan sur le site suisse Mecanopolis à propos d’un avion présidentiel français vendu secrètement par Michèle Alliot-Marie à ses amis tunisiens, le Comité Valmy a retracé le mystérieux itinéraire de cet appareil. L’opacité qui entoure la transaction et les déplacements de l’Airbus renforce les soupçons d’une vente illicite au clan Ben Ali avec rétro-commissions au clan Sarkozy.

L’empressement de Nicolas Sarkozy à se débarrasser de Michèle Alliot-Marie trois mois après sa nomination au Quai d’Orsay vise à éteindre une polémique avant que de nouvelles révélations n’atteignent le président Sarkozy lui-même.
Dans cet entretien au site helvétique Mecanopolis.org, enregistré le 9 février 2011, soit au début de la polémique sur les vacances tunisiennes de la ministre, de ses parents et de son compagnon, Thierry Meyssan évoque la vente discrète d’un ancien avion présidentiel français de (...)

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Entretien avec l’auteur de « Sarkozy, Israël et les juifs »