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Kosovo

81 articles


Intervenant au congrès régional de l’AKP, à Ümraniye , le 31 mars 2018, le président Recep Tayyip Erdoğan a menacé de destituer le Premier ministre kosovar.
Les services secrets turcs (Millî İstihbarat Teşkilatı — MIT) ont enlevé au Kosovo et rapatrié en Turquie cinq professeurs et un médecin accusés d’être membres du Hizmet de Fethullah Gülen. L’opération s’est déroulée avec le soutien du chef des services secrets kosovars (Agjencia Kosovare e Inteligjencës — AKI), Driton Gashi, et du ministre de l’Intérieur (...)

L’ancien Premier ministre kosovar, Ramush Haradinaj, a été arrêté par la Justice française à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, puis remis en liberté avec une obligation de contrôle judiciaire. La Serbie demande son extradition afin de le juger pour les crimes qu’il a commis au sein de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK) durant les années 90.
Le Kosovo est un État créé par l’Otan, mais non reconnu par la communauté internationale.
Constituée par l’Otan à partir de la mafia albanaise, l’UÇK se livra à une campagne (...)
« La puissance doit primer sur le droit »
L’agression de l’OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie de 1999par
Milica Radojkovic-Hänsel

La Serbie a t-elle été attaquée, en 1999 ? Pour répondre à la question, Milica Radojkovic-Hänsel convoque les documents d’époque (incluant la lettre de Willy Wimmer au chancelier Gerhard Shröder). Il met en évidence le caractère inadmissible des demandes de Rambouillet pour justifier une guerre déjà lancée.

Le mercredi 5 décembre 2012, le premier ministre albanais Sali Berisha a prôné l’octroi de la nationalité albanaise à tous les Albanais, où qu’ils résident. Cette déclaration a été faite lors d’une visite de la ville de Vlora où l’indépendance de l’Etat albanais avait été prononcée, il y a juste 100 ans. A l’époque l’Albanie venait tout juste de se libérer du joug ottoman.

Peut-être que les politiciens serbes ont vraiment mal compris la formule sur la « sauvegarde de l’intégrité territoriale du Kosovo », comme l’a déclaré le commissaire européen à l’élargissement, Stefan Füle. Peut-être que Bruxelles ne cherche pas insidieusement à leur faire admettre l’amputation de la Serbie et la future entrée du Kosovo dans l’UE. Mais alors, pourquoi Füle a-t-il refusé de clarifier la formulation de cette proposition, s’interroge Miroslav Lazanski ?

Le ministère russe des Affaires étrangères a exhorté les instances internationales opérant au Kosovo à faire en sorte que la région ne devienne pas un terrain d’entraînement pour les rebelles opérant en Syrie.
En effet une délégation de l’opposition syrienne s’est rendue au Kosovo en avril pour procéder officiellement à un accord sur l’échange d’expériences en matière de guérilla anti-gouvernementale.
Selon le ministère russe, les entretiens ont porté non seulement sur les moyens d’organiser la résistance (...)

La Cour internationale de Justice de La Haye examinera à partir du 1er décembre 2009 la question que lui a soumis l’Assemblée générale de l’ONU : « La déclaration unilatérale d’indépendance des institutions provisoires d’administration autonome du Kosovo est-elle conforme au droit international ? »
La saisine de la Cour par l’Assemblée générale est une procédure rarissime. Elle vise à dire le Droit pour désavouer un ou plusieurs membres permanents du Conseil de sécurité. Elle n’a, à ce jour, été utilisée (...)

Agim Çeku a été arrêté en Colombie, le 7 mai 2009. Il est accusé de crimes de guerre commis lorsqu’il était colonel des forces croates en 1993, puis lorsqu’il était chef d’état-major des forces kosovares (UÇK) en 1998-99, et encore à nouveau lors des pogroms anti-Serbes au Kosovo en 2004. Il fut Premier ministre du Kosovo à la fin de la période d’occupation par l’OTAN (2006-07).
Les faits qui lui sont reprochés ont été instruits par les forces canadiennes de l’ONU et par la Justice serbe. Le mandat d’arrêt (...)

Pour organiser des troubles au Kosovo et susciter un usage disproportionné de la force par Belgrade, l’OTAN avait fait appel à des délinquants locaux qui constituèrent le « Front de libération du Kosovo » (UÇK). Ils n’en continuèrent pas moins leurs activités criminelles. Par la suite, l’OTAN s’accommoda d’autant plus facilement de cette organisation mafieuse qu’elle ne pouvait espérer recruter des gens honnêtes pour servir des intérêts étrangers. L’élévation unilatérale du Kosovo occupé au rang d’État indépendant, en 2008, a donné l’immunité d’un gouvernement au commandement d’une organisation criminelle bien connue des services de police occidentaux ainsi que l’atteste un article de la « Weltwoche », paru en 2005, que nous reproduisons dans nos colonnes.
La boîte de Pandore balkanique
Dick Marty : « L’indépendance du Kosovo n’a pas été décidée à Pristina »par
Silvia Cattori

Le Kosovo, a proclamé son indépendance de manière unilatérale le 17 février 2008. Que sera le Kosovo de demain ? En reconnaissant l’indépendance du Kosovo -qui héberge actuellement la plus grande base militaire US du monde- les États-Unis, l’Allemagne, la France, la Suisse n’ont-ils pas enfreint le droit international, créé une nouvelle injustice à l’égard du peuple serbe, rallumé des feux mal éteints, préparant ainsi le terrain à de nouvelles confrontations violentes dans les Balkans ? Sivia Cattori a interrogé à ce sujet le sénateur (radical-démocratique) Dick Marty, en sa qualité de président de la Commission de politique extérieure du Conseil des États de la Confédération helvétique.

La proclamation unilatérale de l’indépendance du Kosovo a été mise en scène par les médias atlantistes comme une victoire des peuples à disposer d’eux-mêmes. Rien de plus fallacieux, rappelle Pierre Hillard : cette décision n’a pas été prises par les intéressés, mais par l’Allemagne et les Etats-Unis. Au demeurant, le Kosovo « indépendant » n’est pas souverain et son activité économique légale se limite à héberger la plus moderne des bases militaires US implantée sur le continent européen, camp Bondsteel.
Londres (Royaume-Uni) | 20 février 2008
Les États-Unis et l’Union européenne viennent d’organiser la proclamation unilatérale d’indépendance du Kosovo. Cette décision foule aux pieds les principes d’Helsinki et la Charte de l’ONU. Le politologue briannique John Laughland craint qu’elle n’ait les mêmes conséquences que la fausse indépendance bosniaque au XIXe siècle.
Les États-Unis et l’Union européenne viennent d’organiser la proclamation unilatérale d’indépendance du Kosovo. Cette décision foule aux pieds les principes d’Helsinki et la Charte de l’ONU. Le politologue briannique John Laughland craint qu’elle n’ait les mêmes conséquences que la fausse indépendance bosniaque au XIXe siècle.
Comme Sarajevo en 1914 ?
L’indépendance du Kosovo est la mèche d’un baril de poudrepar
Jürgen Elsässer

Les États-Unis ont mis au point un processus de déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, le 17 février prochain, suivi de sa reconnaissance par une centaine d’États. Ce faisant, non seulement ils admettent que l’opération de l’OTAN en 1999 était une guerre de conquête, mais ils ouvrent la porte à toutes les revendications séparatistes dans le monde. Et c’est bien le but, puisque il s’agit pour eux de provoquer par onde de choc la désintégration de la Fédération de Russie. Un jeu dangereux, dénonce Jürgen Elsässer, qui est de nature à déstabiliser toute l’Europe.
Dernier acte de la conquête du Kosovo
Pristina : le « plan de Ljubljana est prêt »par
Giulietto Chiesa

L’OTAN se prépare à faire tomber le masque et à admettre avoir conduit une guerre de conquête en ex-Yougoslavie : selon l’International Herald Tribune, l’indépendance du Kosovo et sa reconnaissance internationale sont imminentes. Pourtant, cette décision, orchestrée par Washington et jouée par les États membres de l’Union européenne, ne servira qu’à diviser les Européens et à les éloigner de la Russie, déplore le député européen italien, Giulietto Chiesa.
L’Allemagne et l’Europe du Sud-Est
Qui se trouve à l’origine du projet allemand de reconnaissance unilatérale du Kosovo ?par
Karl Müller
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